Leader de la poule 4, le RC Toulonnais peut valider son billet pour les huitièmes de finale de la Coupe des Champions dès ce dimanche face aux Harlequins. Une perspective qui adoucit une semaine marquée par une cascade de blessures au sein de l’effectif varois.

Après une campagne européenne décevante la saison passée, marquée par quatre défaites, les Rouge et Noir ont retrouvé des couleurs.

Ils ont enchaîné deux victoires dans des rencontres âprement disputées : face aux Stormers (14-24) et contre Glasgow (30-29). À présent, ils accueillent les Harlequins, demi-finalistes de la précédente édition, éliminés par le Stade Toulousain (38-26).

Conscient de l’importance de cette confrontation, le trois-quarts Antoine Frisch ne cache pas les ambitions du groupe via Midi Olympique. Extrait  :

On l’aborde comme une finale. C’est un peu une constante avec le format. Tout le monde l’a bien intégré. Les résultats de la phase de groupes te donnent un rang. Ce rang est déterminant, sans se mentir, pour aller au bout de l’aventure. On doit s’offrir les meilleures conditions. On en a discuté entre nous. On se prépare en conséquence. On a la chance d’avoir une longue semaine pour travailler. C’est un beau challenge, et on ne les prendra pas à la légère, malgré leur début de saison.

Pour préparer au mieux cette rencontre, les Toulonnais ont pu compter sur une expertise de luxe : celle de Kyle Sinckler, ancien joueur des Harlequins. Le pilier droit, qui a passé neuf ans dans le club londonien, a présenté les forces et faiblesses de ses ex-coéquipiers.

Antoine Frisch revient sur la présentation de Kyle Sinckler. Extrait :

C’était très carré et à l’anglaise. Il a appuyé sur le fait que c’est une formation qui a l’habitude de commencer difficilement les saisons, mais qui finit toujours très bien les exercices. C’est une équipe qui a l’habitude de monter en puissance. Il ne faut pas trop se fier au classement en Premiership, mais plutôt regarder les matchs. Il y a de très bons joueurs autour de Marcus Smith. Ils vont venir à Mayol pour jouer, et nous mettre du rythme. Il faudra se méfier, ne pas les regarder.

Cette rencontre sera également marquée par l’absence de plusieurs cadres. Charles Ollivon, Teddy Baubigny et Leicester Fainga’anuku ont rejoint l’infirmerie après un week-end douloureux.

Une situation qui affecte le groupe, mais ne brise pas sa détermination explique Antoine Frisch. Extrait :

Oui, on est dégoûté pour tous ces mecs. Je ne dirai pas que ça a cassé l’ambiance, mais ça fout les boules. Ça fait partie du jeu, on est déçus pour eux mais on doit avancer.

Face aux Harlequins, Toulon jouera donc pour valider sa qualification, mais aussi pour honorer ses blessés.

Le défi promet d’être relevé, dans une ambiance survoltée à Mayol.