Il y a une dizaine de jours, le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié a officialisé le nom du capitaine des Bleus pour cette Tournée d’automne.

En balance avec Charles Ollivon, c’est finalement le demi-de-mêlée Antoine Dupont qui a été désigné capitaine du XV de France pour les trois matches à venir contre l’Australie, l’Afrique du Sud et le Japon.

Et cette décision fait clairement l’unanimité au sein du groupe France.

Le trois-quarts centre international Français Gaël Fickou s’exprime en premier. Extrait:

« Antoine Dupont capitaine de l’équipe de France, c’est une évidence. Il est humble, intelligent et vrai. Il est aussi respecté par ses partenaires, ses adversaires et les arbitres. Un capitaine, aussi fort soit-il, ne peut pas être seul, il a besoin de lieutenants, sinon ça ne fonctionnera pas. Les vice-capitaines doivent être capables de prendre les choses en main. Antoine est moins expressif, moins dans l’échange. Mais attention, il remplit parfaitement son rôle, il est très pertinent dans tout ce qu’il dit. Je suis peut-être celui qui parle le plus. » 

L’ailier Toulousain Matthis Lebel va plus loin. Extrait:

« On ne sait même pas si c’est un choix tellement sa nomination est logique. Ça aide Antoine d’être entouré de potes d’enfance comme les Gersois et de Toulousains. Il sait sur quels boutons appuyer. Quand il parle, on sait qu’il a raison parce qu’avec tout ce qu’il a déjà accompli, il n’a plus grand-chose à prouver. Et s’il sent qu’on est un peu à côté, il est capable de remobiliser les mecs et de pousser son petit coup de gueule. C’est un très, très bon capitaine. Quand Antoine parle, on l’écoute. Il ne va pas faire de longs discours mais ce qu’il va dire est toujours très juste. »

De son côté, l’ancien ouvreur international Français Yann Delaigue dit le plus grand bien de la charnière Française composée d’Antoine Dupont et de Romain Ntamack. Extrait:

« Ce sont deux génies du rugby. On n’a jamais des joueurs de cette qualité-là, tous postes confondus. Ils ont en plus une faculté à absorber la pression qui est monumentale. Qu’ils jouent les Blacks ou n’importe quel autre adversaire, c’est pareil. »

Propos recueillis par L’équipe.