Le troisième ligne du XV de France, Anthony Jelonch sera titulaire contre l’Afrique du Sud, ce samedi soir au Stade Vélodrome de Marseille.

Ce-dernier s’est confié dans les colonnes du journal Le Parisien.

Il a révélé dans un premier temps le joueur qui l’a le plus impressionné depuis le début de sa carrière : il s’agit de l’ancien Toulonnais Juan Smith. Extrait:

« C’était contre Toulon, la première année où je jouais avec Castres. J’adorais le voir jouer, son style de jeu. À chaque fois, il voulait dominer les mecs. Ça s’était plutôt bien passé pour moi, j’avais pu l’attraper deux-trois fois bien comme il faut (sourire). Ça m’avait fait vraiment plaisir de lui monter que je pouvais rivaliser avec lui. On ne s’est pas parlé, mais j’étais content après le match, même si on avait perdu à Toulon. »

Le partenaire qui l’impressionne le plus est Antoine Dupont. Extrait:

« Je dirais Antoine Dupont, bien sûr. Quand on était chez les cadets à Auch, il avait déjà ce truc d’aller au très haut niveau. Alors que nous, il fallait qu’on s’en donne les moyens. C’est avec lui que je suis allé à Castres, que j’ai commencé à jouer en pro, à 20 ans. Je le voyais partir tous les week-ends avec les pros, moi je restais avec les espoirs. Je n’avais qu’une envie, c’était de jouer avec lui. Le jour où j’ai enfin été appelé en pro, j’ai tout fait pour rester avec lui. On a fait un an en pro tous les deux, puis il est parti au Stade toulousain. Je suis resté quatre ans de plus à Castres et finalement on se retrouve à Toulouse. »

En équipe de France, il précise être très proche de Grégory Alldritt. Extrait:

« Ici, je suis toujours avec Greg Alldritt. On partage notre chambre, on est tout le temps ensemble. Mais je suis aussi proche d’Antoine, Julien Marchand, Cyril Baille… »

Pour conclure, Anthony Jelonch indique être également très proche de Victor Moreaux. Extrait:

« Il y a un pote avec qui je suis resté pendant six ans à Castres, Victor Moreaux. Il joue maintenant à Perpignan, il est passé par le Racing l’an dernier. On a toujours de très bons rapports. On ne s’appelle pas tous les jours mais souvent. Quand on se voit, on passe toujours de bons moments. Il m’avait pris un peu sous son aile quand je suis arrivé à Castres. Là-bas, il y avait aussi Mathieu Babillot, Julien Dumora, Geoffrey Palis, avec qui j’ai vécu toute l’aventure et dont je suis encore très proche. Tous m’ont donné des conseils, ils m’ont dit de ne pas être restrictif, d’oser. Ils m’ont fait monter au niveau où je suis monté. »