Anthony Jelonch n’est pas d’accord avec son père

Anthony Jelonch n’est pas d’accord avec son père

Le mercredi 22 mars 2023 à 11:17 par David Demri

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Le troisième ligne international Français Anthony Jelonch s’est gravement blessé à un genou lors de la victoire bonifiée du XV de France remportée contre l’Ecosse, dans le cadre du Tournoi des Six-Nations.

Victime d’une rupture des ligaments croisés d’un genou, le joueur du Stade-Toulousain a été contraint de se faire opérer.

A l’issue du match contre l’Ecosse, le papa d’Anthony Jelonch avait poussé un coup de gueule à l’encontre du staff Tricolore.

Selon lui, son fils n’aurait jamais dû effectuer son retour sur la pelouse après avoir passé le protocole commotion, quelques minutes seulement avant sa blessure au genou.

Il avait dénoncé la légèreté du staff des Bleus. Extrait:

« Il se donne toujours à fond, c’est un grand professionnel, peut-être que ce n’est pas le cas autour de lui. Je ne comprends pas, sans l’intervention du médecin de l’équipe de France, l’arbitre n’aurait pas sifflé la faute ni interrompu le match. Fagerson méritait un jaune aussi. Que font les arbitres ? Et qu’a fait le staff du XV de France ? Pourquoi avoir relancé Anthony, sorti pour un protocole commotion, alors qu’on avait deux remplaçants avec François Cros et Sekou Macalou ? J’étais dans les tribunes et j’étais fou. En le laissant se reposer, on aurait pu éviter ce qui est arrivé ensuite. »

Interrogé à ce sujet via L’équipe, Anthony Jelonch a expliqué ne pas être d’accord avec les propos de son père.

Il précise qu’il était totalement en capacité de revenir sur le terrain après son protocole commotion.

Selon lui, sa blessure au genou, c’est la faute à pas de chance. Extrait:

« Je n’ai pas fait de commotion. Il n’y a pas de lien. J’ai mis un genou à terre en espérant que l’arbitre regarde la vidéo et sanctionne un coup d’épaule. J’ai passé le protocole, répondu aux questions sans la moindre faute. J’étais apte à rejouer.

Sur le plaquage où je me blesse, ma tête tape l’épaule de Van der Merwe. Peut-être que mon corps se relâche une demi-seconde, que mon genou pète à ce moment-là. C’est la faute à pas de chance. »

Voilà qui est dit.

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