Le troisième ligne international Français Anthony Jelonch s’est longuement confié via Midi Olympique.

Questionné sur les affaires extra sportives qui ont secoué le rugby Français cet été, le Toulousain préfère ne pas trop s’étaler sur le sujet.

Il regrette cependant forcément ces affaires. Extrait:

C’est dommage. Le premier test en Argentine s’était très bien passé avec une belle victoire puis le sportif est rapidement et logiquement passé au second plan. Comme je n’y étais pas, c’est difficile de m’étaler sur le sujet mais j’ai une pensée pour les joueurs qui ont participé à cette tournée en Amérique du Sud au-delà de ceux directement concernés par les affaires. Il a dû y avoir des moments difficiles à vivre.

Selon lui, ces dérapages ne doivent pas forcément provoquer un gros changement dans l’organisation des troisième mi-temps. Extrait:

Il ne faut pas tout changer. Être dans l’excès ne servirait pas à grand-chose. Il faut quand même continuer à vivre de bons moments ensemble après une victoire. Cela permet de souder un groupe et c’est notamment ce qui fait la force du XV de France depuis plusieurs saisons. Néanmoins, faire la fête n’excuse pas la bêtise et il faut savoir se canaliser.

Selon lui, tous les joueurs sont assez matures pour éviter de déraper de la sorte. Extrait:

Quand cela fait plusieurs années que tu es dans le groupe, si tu sens qu’il faut remettre un peu d’ordre, ce serait inutile de se retenir. Mais je pense aussi que les joueurs sont tous assez matures pour connaître leurs limites. Il faut bien être conscient que tu es en équipe de France, que tu représentes ton pays, donc tu te dois de ne pas déborder.

Pour conclure, Anthony Jelonch ne comprend pas pourquoi le sujet de la cocaïne revient avec insistance dans le monde du rugby Français, depuis quelques semaines. Extrait:

Je ne comprends pas pourquoi tout le monde en parle depuis quelques semaines comme si tous les rugbymen en prenaient. Personnellement, je ne côtoie pas des personnes qui touchent à ça. C’est vrai qu’on aime s’amuser mais on n’a pas besoin de cocaïne pour passer une belle soirée.