L’ouvreur du Rugby Club Toulonnais, Anthony Belleau s’est confié dans les colonnes du journal régional Var-matin à l’issue de la défaite du RCT contre Brive, samedi soir.

Ce-dernier l’affirme : il s’agit d’une défaite très frustrante.

Mais pour lui, le RCT ne méritait finalement rien de mieux dans cette rencontre. Extrait:

« C’est très frustrant, je pense qu’il y avait beaucoup mieux à faire. On s’est un peu emmêlé les pinceaux en cours de match. Nous étions partis sur un schéma et nous ne sommes pas parvenus à nous adapter à ce que pouvait nous proposer l’adversaire. Nous avions l’envie, mais on connait le CAB et leur état d’esprit. Ils n’ont rien lâché, et, ce soir nous ne méritons rien de mieux. »

Il estime que le RCT n’a pas été présent dans les fondamentaux. Extrait:

« Le jeu au sol, la touche, la défense… ce sont pourtant des points que nous avions ciblé, sur lesquels nous travaillons. Malheureusement, sur ce match, cela nous fait encore défaut. Il n’y a pas de secret, quand les fondamentaux ne sont pas là, on ne peut pas espérer grand-chose à part un miracle. On n’a pas respecté les bases. »

Anthony Belleau explique que l’équipe est à la fois proche mais aussi très loin de s’imposer à Brive. Extrait:

« Moi aussi, je demande si on peut prendre la touche, car la pénalité était vraiment en bord de touche. On avait cette balle juste avant la pause pour marquer un essai. Tout le monde a suivi, on était dans un temps fort, il restait une minute et on a essayé. Jusqu’à la fin, même si nous n’étions pas dominants, quand on regarde le score, on est juste à quatre points derrière jusqu’à la 78ème. Cela prouve que si on est capable d’en faire un petit peu plus, nous avons une marge de progression énorme. Après, c’est bien de se le dire mais il nous manque aussi tellement de choses fondamentales… 

On savait que Brive était une équipe qui attaque fort les matches, notamment les vingt premières minutes. On prend un essai à la 19ème, on ne s’est pas affolé, on était dans les clous. On arrive à marquer derrière. On y croyait à la mi-temps. Au final, on est à la fois proche mais aussi très loin. »