Dans les colonnes de L’Equipe, Ali Williams fait part de son bonheur d’arriver en France et plus particulièrement à Toulon : « Je suis ravi d’être en France, d’avoir cette opportunité, aujourd’hui, à trente-deux ans. C’est bon d’avoir un challenge comme celui-là à ce moment de ma carrière. Quand je suis arrivé mardi soir, j’ai téléphoné à ma femme, à Auckland. Il était six heures du matin et je lui ai dit : « Je suis sur que l’endroit te plaira. » Je venais de me promener sur le port et les gens mangeais dehors. C’était super, il y avait une ambiance chaleureuse. Et puis, ici comme à Auckland, il y a la mer. J’adore pêcher en bateau. »

Le deuxième ligne Néo-Zélandais affirme connaitre un peu le jeu du Top 14 : « Oui, je connais un peu le jeu du Top 14. C’est mon père, qui est Anglais, qui regarde davantage. Avec ma mère qui est Écossaise, ils sont très heureux que je vienne en Europe pour trouver un nouvel art de vivre. Je vais découvrir une culture, une nouvelle façon d’appréhender le rugby. J’ai parlé avec Carl Hayman et il m’a dit qu’il y avait beaucoup de grands gabarits dans le Top 14, que le jeu est très physique et que ça bataille à chaque mêlée, chaque touche. »

Enfin, l’ancien All Black évoque l’ambiance du stade Mayol qui est totalement différence de ce qu’il a connu en Nouvelle-Zélande : « Je sais que les joueurs marchent sur 200 mètres au milieu des supporters avant les matchs. On m’a parlé d’une ambiance incroyable. Ça fait partie des choses qui vous attirent pour signer à Toulon. En Nouvelle-Zélande, on regarde le match et on se demande toujours si le joueur aurait pu mieux faire, si c’est la bonne décision, si, si… Ici, j’ai l’impression que les gens viennent voir les matchs comme au football. Ils sont joyeux de venir au stade, de supporter une équipe, de crier. C’est très différent de chez nous. »