Alexis Palisson explique son départ du LOU pour Paris et craint une fin de carrière
Alexis Palisson explique son départ du LOU pour Paris et craint une fin de carrière
Le mardi 7 avril 2020 à 15:38 par David Demri
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L’ailier international Français Alexis Palisson s’est confié via RMC Sport pour évoquer sa décision de quitter le LOU Rugby en plein milieu de la saison pour rejoindre les rangs du Stade-Français Paris en tant que joker médical.
Ce-dernier rappelle avoir été longuement blessé. Lors de son retour, l’équipe Lyonnaise tournait bien et était déjà constitué par Pierre Mignoni.
Pour gagner du temps de jeu, il a alors décidé de répondre favorablement à l’approche des dirigeants du Stade-Français Paris. Extrait:
« Je tiens tout d’abord à dire que j’ai été super bien accueilli, ça m’a fait beaucoup de bien, surtout après plusieurs mois d’indisponibilité pour Lyon à cause de mon dos douloureux. Quand je suis revenu en forme, l’équipe était déjà faite, c’était compliqué d’avoir du temps de jeu. J’ai décidé de tenter l’aventure Stade Français à fond, avec l’accord de Pierre Mignoni. Je suis donc arrivé dans un club que je ne connaissais qu’au travers de la télévision et de sa réputation. J’y ai trouvé un club avec une ambiance atypique, avec des mecs super contents de mon arrivée, je les ai remerciés et je tiens encore une fois ici à leur dire merci. On m’avait parlé d’un club pas comme les autres, franchement je ne connaissais pas et j’avoue avoir été bluffé. L’intégration s’est bien passée et j’ai connu le bonheur de débuter d’emblée avec le match à Toulon qui s’est plutôt bien passé même si je manquais de rythme, n’ayant plus joué depuis trois mois. On aurait bien sûr aimé gagner. Et puis il y a eu le confinement… »
En fin de contrat à l’issue de la saison actuelle, Alexis Palisson ne sait pas de quoi sera fait son avenir. Il craint une fin de carrière en raison de cette épidémie qui ne permet pas de se projeter. Pourtant, il estime pouvoir jouer encore au moins deux saisons. Extrait:
« Je reste quand même confiant parce que je pense qu’il me reste une ou deux années facile dans les pattes. J’ai encore envie de jouer, je me sens encore capable. Je serais vraiment déçu d’arrêter ma carrière sur ça… Il y aurait un petit goût d’inachevé, ça ferait même mal. Mais je pense que je suis un peu comme tous les Français, on vit un peu au jour le jour. Mais il y a le petit bonhomme, les journées sont quand même bien remplies! Mais on reste dans le flou par exemple avec le déménagement, l’entreprise l’a annulé. On ne sait ni quand, ni où on va partir: si on me dit dans deux jours que la saison est annulée, terminée, je n’aurais plus d’autre raison de monter à Paris que pour y récupérer mon scooter et les trois ou quatre choses qui sont dans l’appartement. »
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Bonne retraite, Orangina. On t’aimait bien.