Alexandre Roumat surpris d’être aligné en 2ème ligne avec le XV de France
Alexandre Roumat surpris d’être aligné en 2ème ligne avec le XV de France
Le mardi 13 février 2024 à 11:26 par David Demri
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Le troisième ligne du Stade-Toulousain, Alexandre Roumat a fêté sa première sélection avec le XV de France, samedi dernier contre l’Ecosse.
Ce-dernier avoue ne pas encore réaliser totalement.
Interrogé via Midi Olympique, il a exprimé le côté émouvant de ce match avec notamment la présence de ses parents dans les tribunes. Extrait:
« Je crois que je ne réalise pas encore totalement ce qu’il s’est passé. C’est quelque chose d’assez incroyable, surtout au vu de l’histoire qu’il peut y avoir avec mon papa… Sur le match, ce sont davantage mon papa et ma maman qui étaient émus. C’était quand même très spécial pour nous.
L’arrivée du bus, le public, les gens devant l’hôtel… Les Français se déplacent beaucoup à Édimbourg et j’ai pu profiter de cet engouement. En étant sur le banc, j’ai réussi à m’imprégner de l’ambiance des lieux avant d’entrer en jeu. »
Il indique avoir fait le maximum pour apporter le meilleur de lui même lors de cette rencontre. Extrait:
« Pour ma première, j’étais ultra motivé pour apporter, sans trop me poser de questions. Ce qu’il s’est passé avant, je ne l’ai pas vécu. Mais j’ai senti dans la semaine, chez les joueurs et le staff, une énorme envie de montrer une meilleure image que face à l’Irlande. Personnellement, j’avais un rôle à tenir, j’ai essayé de me déplacer et de faire le maximum. Cela aurait pu tourner d’un côté comme de l’autre à la fin. C’était en notre faveur… »
Ce qui l’a surtout surpris, ce n’est pas d’intégrer la feuille de match de cette rencontre mais d’être aligné en deuxième ligne. Extrait:
« Vous l’avez vu, j’ai joué en deuxième ligne et j’étais plus étonné par le fait d’évoluer à ce poste, plutôt que d’être sur la feuille. Bon, j’étais surtout très heureux et je l’ai bien vécu, même si j’ai un peu stressé les premières vingt-quatre heures. Puis, plus le match approchait, mieux je me sentais.
Vous l’avez compris, le gros changement concerne les phases de mêlées. Sinon, dans le jeu, il nous est demandé les mêmes choses qu’en troisième ligne. Encore plus au niveau international, où il y a généralement moins de mêlées qu’en Top 14. À l’arrivée, peu importe le numéro dans le dos, j’ai essayé de jouer libéré. »
Il est conscient d’avoir été aligné à ce poste en raison des nombreuses absences au poste de deuxième ligne. Extrait:
« Cette semaine, je sais que c’était d’abord pour répondre à une problématique de blessures et d’absences sur ce poste. Je l’ai fait avec grand plaisir, surtout pour aider l’équipe de France. Mais, pour les jugements plus techniques, je vous laisse interroger les personnes concernées pour donner leur avis. »
Questionné sur la blessure contractée par Grégory Alldritt, il explique que tous les joueurs ont voulu remporter cette rencontre pour leur capitaine blessé. Extrait:
« Dans ce genre de moments, soit tu t’écroules, soit tu resserres autour de ça. Cela a été le message véhiculé par les autres leaders sur le terrain. On a voulu le faire pour Greg, pour tout le monde… Qu’importent les faits de match, on avait envie de l’emporter. La deuxième mi-temps a été un bras de fer, peut-être pas très emballant en termes de jeu pur, mais c’était intense. »
Dans la foulée, il avoue avoir passé la soirée de samedi en kilt pour célébrer la victoire contre l’Ecosse. Extrait:
« En fait, j’y ai pensé le matin du match. Pour ma première, je m’étais dit, en cas d’issue favorable, que ce serait cool de mettre un kilt pour la soirée. William Servat m’a rejoint dans l’idée et, après le moment à l’hôtel, on a passé la soirée ensemble en kilt. »
Pour conclure, Alexandre Roumat évoque sa première sélection avec le XV de France à l’âge de 30 ans. Extrait:
« J’ai toujours eu cette ambition et cette motivation. J’aime regarder le parcours des autres sportifs, dans le rugby et ailleurs. Des mecs ont des carrières différentes. Certains sont internationaux à 18 ans, d’autres à 30 ans. Je suis toujours parti du principe, peu importent l’âge ou le moment, qu’une opportunité pouvait s’ouvrir. Je me considère encore assez jeune, donc je n’ai jamais douté et je voulais tout donner. En tout cas, j’avais confiance en moi et en ce que j’étais capable de faire. »
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