Alexandre Roumat : « Je pense avoir prouvé que je pouvais m’exprimer dans ce registre »

Alexandre Roumat : « Je pense avoir prouvé que je pouvais m’exprimer dans ce registre »

Le vendredi 5 avril 2024 à 9:17 par David Demri

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Le troisième ligne du Stade-Toulousain, Alexandre Roumat s’est confié via Sud-Ouest à l’approche du huitième de finale de Champions Cup à venir, ce dimanche, contre le Racing 92.

Il n’est pas forcément déçu d’affronter une équipe Française en Champions Cup. Extrait:

Même contre une équipe française, la Champions Cup garde toujours une atmosphère spéciale. De par la compétition en elle-même et l’arbitrage plus tourné vers le jeu comme au niveau international… Le Racing est une équipe qu’on a l’habitude de rencontrer en championnat. Mais peu importe la nationalité de l’équipe qu’on affronte.

Il exprime la détermination des Toulousains dans cette compétition. Extrait:

C’est un héritage que le club laisse à l’ensemble de ses joueurs : chaque année, on se doit d’être le plus performant sur les deux tableaux. Et c’est notamment le cas vis-à-vis de la Champions Cup au vu des nombreux titres gagnés par nos prédécesseurs. […] Depuis deux ans, le niveau est encore plus relevé avec les équipes sud-africaines. Il y a aussi La Rochelle qui gagne des titres et le Leinster qui n’est pas loin chaque année de gagner son cinquième… Forcément, on a envie d’aller chercher une étoile. Personnellement, je n’ai jamais eu cette émotion : j’aimerais la vivre.

Dans la foulée, il est revenu sur ses débuts avec le XV de France. Extrait:

Une expérience fantastique d’abord. Vivre sa première sélection à Murrayfield, jouer ensuite au pays de Galles et, enfin, battre les Anglais à Lyon… Ce sont des émotions incroyables. Et il y a aussi l’expérience rugbystique. Elle m’a permis de prendre encore plus confiance dans mon rugby, mais aussi d’apprendre au quotidien avec les mecs du groupe France.

Il explique ce qui change par rapport à un match de Top 14. Extrait:

C’est surtout la notion de « dimension physique » qui prime au niveau international. Le travail sur les zones d’affrontement, de contact : tout est décuplé. Le nombre de tâches qu’il faut enchaîner est juste hallucinant. Le bon exemple est donné par François Cros qui se démultiplie à chaque match. J’étais attendu sur ça. Je pense avoir prouvé que je pouvais m’exprimer dans ce registre.

Il évoque le poste de deuxième ligne où il est parfois utilisé. Extrait:

Ce qui est sûr, c’est que les phases de conquête et de combat sont incontournables à ce poste. Tu es obligé de te mettre à bloc d’entrée. Lorsqu’on est venu me voir pour en discuter, c’est vrai que ce n’était pas quelque chose à laquelle je m’attendais. Je n’ai jamais démarré un match à ce poste en professionnel, même s’il m’est arrivé de dépanner en cours de match. Mais quand une opportunité de vivre une première sélection se présente, tu dis oui quel que soit le poste qu’on te propose.

Il ne se sent pas indispensable malgré sa polyvalence, mais évoque un atout. Extrait:

Indispensable, non. La preuve, certains joueurs n’ont pas de polyvalence et jouent quand même. Mais c’est toujours un atout en plus.

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