Alexandre Martinez : « J’ai démissionné car j’éprouve une grande lassitude ! »

Alexandre Martinez : « J’ai démissionné car j’éprouve une grande lassitude ! »

Le mardi 24 septembre 2024 à 19:18 par David Demri

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Ces derniers jours, Alexandre Martinez a démissionné du Bureau Fédéral.

Interrogé via Midi Olympique, celui-ci a expliqué sa décision de quitter le navire.

Il évoque une grande lassitude. Extrait:

J’ai tout simplement pensé au vu de la tournure prise par la campagne électorale que je ne pouvais plus appartenir à cette instance qui regroupe la garde rapprochée d’un candidat.

J’ai démissionné car j’éprouve une grande lassitude face aux différents sujets d’actualité et surtout le fait que je sois, depuis plusieurs mois, dans l’obligation de me justifier, relativement à mon action passée, m’est devenu insupportable. Je ne suis, personnellement, pas convaincu que les valeurs du rugby, si souvent mises en avant, soient toujours bien comprises.

Il rappelle être un membre de l’opposition de la présidence actuelle. Extrait:

J’ai effectivement rejoint, après avoir assuré l’intérim de la Présidence de la FFR, le Bureau Fédéral mis en place par la nouvelle gouvernance en tant que membre de l’opposition, et non comme membre de la nouvelle équipe de gouvernance. À l’instar de quatre autres membres de « l’opposition ». J’ai rejoint le Bureau Fédéral à la demande de son président, après un délai de réflexion de deux semaines environ.

Il explique ce qu’il reproche à Florian Grill. Extrait:

Ma principale ambition lorsque j’ai assuré l’intérim de la présidence de la FFR était d’apaiser, autant que faire se peut, l’institution. C’est avec cet esprit que lorsque Florian Grill a été élu je l’ai rapidement rencontré à mon initiative pour procéder à une passation de dossiers, ce qui pour moi constituait une évidence. Il a été très surpris par la transparence qui a présidé à notre rencontre au cours de laquelle je lui ai fait part de plusieurs points sur lesquels il fallait selon moi travailler pour le bien de notre institution tels : les primes « Coupe du monde 2023 » des joueurs de l’équipe de France, le partage des revenus des 6 Nations que je lui ai présenté comme déséquilibré, le recouvrement d’une subvention versée par l’État suite à la délocalisation du match France – Afrique du Sud à Marseille, les subventions versées à la FFR dans le cadre de la COVID etc…

Nous avons bien sûr également échangé sur la FFR, notamment sur mon action durant l’intérim, marquée par mon souhait d’apaisement que j’ai cru partagé à ce moment-là. Ce qui m’a conduit à accepter quelques jours plus tard sa proposition d’intégrer le Bureau Fédéral de la FFR en tant que président délégué et membre de l’opposition. À noter que lors de cette première rencontre, je lui ai fait part de mon souhait de remettre le Bouclier de Brennus à l’équipe championne de France Top 14, ce qu’il a accepté. Si les premiers mois se sont déroulés tel que je l’imaginais, j’ai rapidement constaté que la défiance à mon égard était grandissante suite à mes interventions au Bureau Fédéral ou au Comité Directeur pour atteindre aujourd’hui un point de non-retour et constater que nous n’avons pas la même conception de l’apaisement, de la transparence. Des éléments qui m’ont conduit à la démission évoquée.

Il l’affirme haut et fort : il ne veut plus être associé à la bande à Florian Grill. Extrait:

Il est évident que ma démission témoigne d’une volonté de ne plus être associé à l’actuelle gouvernance de la FFR au vu des multiples désaccords existants illustrés par la défiance précitée. Ayant joué 9, 10 ou 15 j’ai toujours admiré la manière de jouer de Didier Codorniou que je qualifiais comme un trois-quarts centre qui bonifiait toujours les ballons, j’ai eu la chance de le croiser à plusieurs reprises, une de nos dernières rencontres ayant eu lieu à Louit le jour des obsèques de Monsieur Bernard Lapasset où nous avons longuement échangé notamment sur le besoin d’apaisement, du rugby, de notre instance. Il est indéniable que ce dernier point constitue un point de convergence. Mais permettez-moi de rappeler que je ne suis sur aucune des listes qui se présentent à l’élection du 19 octobre.

Quand le journaliste lui demande s’il va rester dans le rugby, il préfère se montrer discret. Extrait:

Cette question est très personnelle, vous avez noté que je ne suis sur aucune des deux listes qui se présentent aux élections du 19 octobre mais je dois concéder que je suis toujours autant passionné par le rugby et toujours très attaché à mon club de Lavaur.

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1 Commentaire

  1. Mathos 25 25 septembre 2024 at 10h- Répondre

    Vous avez bien réagi de démissionner avec ce clan d’incapable. Espérons que cette fois-ci le nouveau ministre des sports ne le soutiendra pas.