Arrivé à Toulon cet été en provenance de la province des Zèbre, l’arrière international Italien Edoardo Padovani n’a toujours pas disputé la moindre seconde de jeu avec le Rugby Club Toulonnais.

La cause ? Un imbroglio entre la Fédération Italienne, le joueur et le club Varois.

Alors qu’il était encore sous contrat avec les Zèbre pour une ultime saison, Edoardo Padovani a profité de la faillite du club et de sa disparition annoncée pour accepter l’offre Toulonnaise. Reste que la province des Zèbre a finalement réussi à se sauver in extremis et a donc évité la disparition de la structure.

Par conséquent, le président de la Fédération Italienne de Rugby, Alfredo Gavazzi a demandé au joueur à revenir respecter sa dernière année de contrat avec les Zèbre. Problème: ni Edoardo Padovani ni le Rugby Club Toulonnais n’est d’accord avec Alfredo Gavazzi étant donné que la province des Zèbre a vu ses statuts totalement modifiés. Il s’agit donc d’une toute nouvelle structure, totalement différente de la précédente. Les contrats signés avant cette modification ne seraient donc plus viables.

En attendant que cette affaire soit réglée, le RCT a décidé de ne pas aligner le joueur lors de ses matches amicaux. Reste que le staff Varois a finalement pris la décision d’inclure Edoardo Padovani dans le groupe Toulonnais pour la réception de Pau, ce dimanche après-midi à Mayol, étant donné l’indisponibilité du jeune arrière Australien Jonah Placid.

Lors d’un entretien accordé à Var-matin, le président Toulonnais Mourad Boudjellal a fait le point sur la situation et a précisé que rien n’était encore réglé. Extrait:

« Le problème est simple. Le président de la fédération italienne a une vision du monde assez idéaliste que j’aimerais partager… Prenons une société qui s’appelle le RCT. Demain je dépose le bilan et je monte Toulon rugby club et je ne dois plus d’argent à personne. Par contre, tous ceux qui m’en doivent, m’en doivent. C’est une façon de voir les choses… Les Zèbres ont changé d’entité et le joueur n’est pas payé depuis trois mois. Je propose au président italien de prendre son chéquier personnel et de payer les trois mois de salaire qu’il doit à Padovani. Après, il pourra parler dans la presse. L’affaire est chez World rugby… »