Affaire Narjissi : La plage de Dias Beach n’était pas au planning de l’équipe de France U18 !
Affaire Narjissi : La plage de Dias Beach n’était pas au planning de l’équipe de France U18 !
Le lundi 2 septembre 2024 à 22:27 par David Demri
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Ce lundi, le journal Sud-Ouest a été en mesure de se fournir le planning de l’équipe de France U18 du mercredi 7 août, jour de la disparition du jeune Medhi Narjissi, emporté par une vague alors qu’il se baignait sur une plage, en Afrique du Sud.
Selon le planning, il était prévu que l’équipe de France U18 face une excursion pour découvrir la pointe de l’Afrique du Sud.
Les joueurs devaient ensuite prendre le petit déjeuner à l’hôtel, effectuer un trajet de bus d’environ une heure puis visiter le Cap de Bon Espérance. et son phare.
Ensuite, les Bleuets devait passer par un spot touristique local : Boulders Beach.
Suite à cette visite, les joueurs auraient dû retourner à Cape Town.
C’est seulement une fois de retour à Cape Town que les joueurs devaient respecter une séance de récupération musculaire.
Ce document vient donc confirmer les propos émis par le papa de Medhi, Jalil Narjissi, lequel avait expliqué que cette récupération sur cette plage réputée pour être très dangereuse n’était pas prévue.
Comme l’a expliqué Jalil Narjissi, c’est le préparateur physique Robin Ladauge qui a pris la responsabilité d’organiser cette récupération à Dias Beach, de sa seule initiative, sans que le manager de l’équipe ne soit mis au courant.
Sud-Ouest précise que, selon certaines sources proches du dossier, Robin Ladauge aurait essuyé un refus de son manager au moment d’évoquer l’idée d’une récupération en eau froide sur une plage du cap de Bonne-Espérance.
Le manager Stéphane Cambos aurait découvert la tenue de la séance mortifère à son retour de la visite du phare avec quelques jeunes.
A noter que le corps du jeune homme n’a toujours pas été retrouvé.
Toujours selon Sud-Ouest, les résultats de l’enquête interne diligentée par la FFR sont attendus cette semaine.
Des sanctions pourraient être prises à l’encontre du staff.
Affaire à suivre…
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Comment est-ce possible de faire de la » récupération » dans un lieu aussi dangereux, pourtant signalé par des pancartes présentes sur tout le site du Cap de Bonne Espérance où les vagues sont impressionnantes tant et si bien que sur le sable on sent le grondement et on a une sensation que la terre tremble. C’est en tout cas ce que j’ai ressenti lorsque j’ai visité cet endroit touristique , immanquable quand on fait un séjour en RSA.
on peut se baquer en bord de mer sans pour autant aller braver les vagues « au large ».
On peut aussi décider d’aller voir, et une fois sur place, ne pas se baigner compte tenu de la situation et méteo du jour.
bref, on n’y était pas, donc tres compliqué d’avoir une idée de ce qui s’est passé.
le prépa Robin Ladauge, à cette initiative au départ heureuse, doit avoir bien mal au crane…je n’aimerais pas etre à sa place. Ni à celle de la famille et proche de Medhi.