Le jeune deuxième ligne du Rugby Club Toulonnais, Adrien Warion s’est confié en conférence de presse ce jeudi midi pour évoquer le match à venir contre le Castres Olympique, programmé ce samedi soir à l’occasion de la 26ème journée du Top 14.

Tu as été décisif au bout de 20 secondes contre Bordeaux. Sens-tu que tu montes en puissance depuis ton arrivée à Toulon ? 

Je pense que tous ceux qui sont rentrés en jeu ont apporté quelque chose. Après, on connaissait l’enjeu du match et il fallait tout donner, alors j’ai juste fait ce que l’on m’a dit et ce que je sais faire.

Vous allez jouer quasiment un match de phase finale de Top 14. Quand vous vous retournez sur votre chemin depuis le début de la saison, cela vous fait quoi ?

Ca fait bizarre de passer de la Pro D2 à presque un match de phase finale de Top 14. Mais je ne suis pas stressé. On a travaillé toute la semaine. On s’est concentré sur nous, sur notre jeu et on va jouer un match.

Il y a trois mois tu bataillais pour le maintien en Pro D2 et aujourd’hui tu joues une qualification en Top 14. Qu’est-ce-que cela représente pour toi et comment vis-tu ce destin un peu fou ?

C’est un peu fou, c’est vrai. Mais je le prends comme une étape à franchir. J’essaye d’apprendre auprès des joueurs, j’essaye de travailler pour pouvoir obtenir un jour mon meilleur niveau.

As-tu besoin de te pincer pour y croire ?

Me pincer non. Il suffit d’y croire et tout donner pour le faire.

S’entrainer avec Eben Etzebeth, est-ce que ça aide ? Et est-ce que ça pique aussi un peu parfois ?

Piquer, ça dépend, oui des fois. Mais ça fait surtout travailler. Le fait de s’entraîner et de voir comment ces joueurs – qui sont de très grands joueurs – font, ça permet de travailler, d’avancer, de se perfectionner et de vraiment bien pouvoir s’entrainer.

Toulon a enregistré les retours de Swan Rebbadj et d’Eben Etzebeth un peu plus tôt. A quel point côtoyer ces joueurs est-il intéressant pour toi ?

Le fait de côtoyer des grands joueurs, des joueurs de haut niveau, qui jouent très bien chaque match, ça aide et on a envie de se mettre au même niveau qu’eux et leur ressembler un peu.

Estimes-tu avoir déjà bien appris au RCT ?

J’ai bien appris car il fallait que je me mette au niveau. La Pro D2 et le Top 14 c’est différent. Mais il me reste encore énormément de chemin à parcourir, de travail à faire. Je pense qu’il va me falloir encore beaucoup de temps pour pouvoir travailler tout cela.

On imagine que ça va être la guerre dans les rucks à Castres. Comment appréhendes-tu cela ?

Comme un match. Il faut prendre les matches les uns après les autres. Que ce soit eux ou un autre, il faut le prendre comme un match. Toutes les équipes à ce niveau-là et avec l’enjeu qu’il y a, vont tout donner. A nous de faire notre match.

As-tu reçu des messages de félicitations et d’encouragement de tes anciens coéquipiers de Provence Rugby ?

Oui, surtout pour mes premiers matches de la part Julien Le Devedec, Damien Lagrange… Ils m’ont félicité et m’ont dit bonne chance pour la suite, avec quelques blagues aussi à côté.