A la recherche d’un 10 !
A la recherche d’un 10 !
Le vendredi 14 septembre 2012 à 11:51 par David Demri
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Le match Montpellier – Toulon (20h50) sera l’occasion d’un duel plus qu’intéressant à l’ouverture entre François Trinh-Duc et Frédéric Michalak. Avec l’équipe de France et les tests de novembre en ligne de mire.
La cinquième journée de Championnat sera l’occasion d’un duel attendu à l’ouverture entre le Montpelliérain François Trinh-Duc et le Toulonnais Frédéric Michalak (vendredi, 20h50). Un duel qui pourrait même tourner à la passation de pouvoir avec l’approche des tests de novembre avec le XV de France. Sauf que finalement, rien n’est si simple.
Michalak marque des points en Argentine
Lors de la tournée estivale, Trinh-Duc et Michalak se sont partagé le rôle et le néo-Varois a marqué des points. Son impeccable fin de saison à l’ouverture avec les Sharks, finalistes du Super Rugby, semblait indiquer un retour en grâce auprès du comité de sélection du XV de France. Sauf que depuis son retour en France, Michalak n’a que peu évolué en 10. Outre un nécessaire temps d’adaptation, il a dû faire face à l’indéboulonnable Jonny Wilkinson. L’Anglais fait un bon début de saison et le Français se voit surtout utilisé à la mêlée. Face à Montpellier, il connaîtra sa première titularisation à l’ouverture. Bernard Laporte ne compte pas se priver de lui à ce poste, c’est acquis. Mais il privilégie pour l’instant la polyvalence du joueur, et tant pis si cela ne plaît pas Philippe Saint-André.
Trinh-Duc n’a toujours pas fermé la porte à la concurrence
Ce dernier ne peut même pas se dire que de toute façon il peut compter sur Trinh-Duc. Depuis le début de la saison, le Montpelliérain ne brille que par intermittence. Alternant avec les actions décisives et les matches transparents. Un défaut qui le suit depuis ses premiers pas en Bleu. Trinh-Duc prête d’ailleurs le flanc aux mêmes critiques que Michalak. Lui aussi est pétri de talent. Lui aussi attaque la ligne et ne joue pas en gestionnaire. Lui non plus ne rassure pas toujours au pied. Lui aussi peut passer à côté et entraîner son équipe avec lui. Bref, on ne pardonne pas grand-chose au garçon. Mais en dehors de ça, il est clair qu’il n’a pas fermé la porte à la concurrence en équipe de France par la régularité de ses performances. Bien au contraire.
Aucun prétendant ne s’impose
Le problème est que tous les prétendants se prennent le pied dans le tapis. Venu à Toulouse pour se relancer, Lionel Beauxis vit dans l’ombre de Luke McAlister. Jonathan Wisniewski, dont l’entente avec Maxime Machenaud devra être testée en Bleu un jour, est blessé pour de longs mois. Et le Biarrot Jean-Pascal Barraque doit encore s’épaissir le cuir. Autant dire que Philippe Saint-André et le staff tricolore vont regarder ce Montpellier-Toulon avec le plus grand intérêt. Le vainqueur pourrait bien voir son ouvreur prendre un net avantage pour la tournée de novembre.
Source: lequipe.fr
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cette saine concurrence entre les deux nous promet surement un tres beau match de ces derniers !!! gageons que ce soit le BEAU JEU qui en sorte gagnant !!! Parce que Toulon !!!!
Stratégiquement bien vu par Nanard. Michalak veut jouer en 10 dans le XV de France, il le met devant ses responsablités et dans un contexte de gros match. Je crois en toi Freddy. Allez Toulon