On le sait tous, Jonny Wilkinson est un perfectionniste et c’est d’ailleurs le titre de son livre. Désormais retraité sportif mais toujours dans le rugby en tant qu’entraîneur, l’ex-ouvreur Varois explique qu’il va devoir se forcer à arrêter de se lever tous les matins pour taper des pénalités face aux poteaux.

Il affirme, presque soulagé, que désormais la pression n’est plus sur lui, mais sur les autres. Extrait:

« Je vois le monde différemment. Mais il faut que je m’habitue par exemple à ne pas me lever le matin et passer deux heures tout seul à taper dans le ballon, ce qui pour moi était une thérapie très utile, une façon de régler les problèmes de ma vie. Je vais échapper à la pression que je mettais sur moi-même. Je reste dans le sport et je ne le fais que pour le plaisir et non par nécessité.  La pression n’est plus orientée sur moi mais les autres. Et c’est une pression avec laquelle j’aime travailler. Qui ne génère pas de souffrance. C’est une pression positive, qui donne de la valeur. Car faire des choses pour les autres, c’est la meilleure raison d’être. »

Durant ses vacances, Jonny Wilkinson n’a pas coupé avec le rugby puisqu’il a continué régulièrement à se rendre au centre de Berg pour taper des pénalités, seul face aux perches. Il est vraiment unique…