Ça n’a l’air de rien comme ça, mais c’est un bouleversement, à la lecture. Le Bayonne-Toulon qui ouvrira la saison de Top 14 le vendredi 15 août ne deviendra pas un Toulon-Bayonne pour la 14e journée, soit pour la première de la phase retour. On le retrouvera lors de la 17e journée qui, elle-même, sera très différente de celle d’ouverture. Des dizaines d’années d’habitudes gommées… La dissymétrie de calendrier – en Top 14 comme en Pro D 2 – a été souhaitée par la Ligue nationale de rugby (LNR) afin de rendre le système plus souple. Les sept rencontres n’étant plus couplées, l’ordinateur – piloté cette année par une société canadienne spécialisée dans l’élaboration des calendriers des sports américains – a davantage la possibilité de traiter au cas par cas. Un exemple : le Racing-Métro et le Stade Français ne souhaitent pas jouer à domicile le même week-end ? Ce cas de figure ne se produira qu’une fois, pour la 10e journée, une semaine… après le derby francilien. « On avait voté depuis longtemps la dissymétrie du calendrier mais, quand on l’a reçu, mercredi dans sa version définitive, avec toutes les oppositions sur papier, ça fait bizarre », reconnaît Paul Goze, président de la LNR, qui tenait son assemblée générale hier, au coeur et au calme des vignobles du Beaujolais, à quelques kilomètres de la route encombrée de juilletistes. Qui ne se doutaient pas qu’au château de Pizay, la Ligue avait réussi un prodige : proposer sept matches pour l’ouverture du Top 14… alors que douze clubs souhaitaient se déplacer. Et avec une finale repoussée au 13 juin (contre le 1er juin cette saison) il n’y aura que deux doublons. L’assemblée générale a aussi permis d’entériner plusieurs points.

Source: lequipe.fr