Le talonneur Toulonnais Craig Burden s’est confié à un site de supporters de la franchise Sud-Africaine des Sharks. En tant qu’ancien joueur de cette franchise, le Varois a répondu à diverses questions.

Il évoque son arrivée en France, son statut à Toulon et la belle saison réalisée avec le RCT. Il compare également le Super 15, la H-Cup et le Top 14. Extrait:

Salut Craig. Comment allez-vous?

Craig : Je vais très bien. J’étais incroyablement occupé ces dernières semaines. Mais je suis de retour à Durban maintenant pour des vacances.

Comment est votre français ?

C: Mon français est long à venir, il vient lentement mais sûrement. Nous avons une leçon obligatoire chaque semaine. Il y a cinq joueurs dans ma classe Bakkies, Dannie, Juan Smith, Ali Williams et moi-même. Nous ne sommes pas le groupe le plus forte mais nous essayons. C’est une langue très difficile à apprendre, je peux le comprendre à un certain degré, mais pas assez bien pour tenir une conversation décente encore. J’en sais assez pour saluer officiellement et me présenter ainsi que pour demander de l’aide.

Décrivez la France en trois mots.

C: Passionné, scénique, tranquille.

D’un joker médical à un champion d’Europe… Est-ce un conte de fée ?

C: Cela a été un voyage incroyable pour moi cette saison. Une expérience fantastique, je n’aurais pas pu demander mieux. Je suis venu dans une équipe avec des joueurs très talentueux et j’ai été très chanceux d’avoir pu devenir membre de cette équipe gagnante.

Reconnu comme l’un des talonneurs les plus athlétiques dans le monde, êtes-vous heureux d’avoir quitté les fées (lignes arrières) ?

C: Haha pas sûr que je qualifierais Bastareaud comme une fée. À 125 kg, il est un peu plus lourd qu’ une fée. Je suis vraiment heureux d’avoir fait cette saison et j’ai apprécié le défi qui m’attendait. Cela a été difficile et j’ai dû faire beaucoup de travail de mon côté.

Qu’en est-il à propos de Jonny Wilkinson ?

C: Jonny Wilkinson est sans aucun doute l’athlète le plus professionnel que j’ai jamais rencontré.Il est un véritable modèle et un exemple. Il est le meilleur dans l’équipe. Il est traité comme un roi à Toulon et pourtant il est probablement le plus humble gars que j’ai jamais rencontré.

Si vous pouviez revenir en arrière dans le passé et changer une chose dans votre carrière, quel serait-il ?

C: Rien, vous apprenez de vos erreurs avant de célébrer votre succès.

Vous mettez un énorme plaquage sur Schalk Brits non pas une fois, mais deux fois. Était-ce votre plus grand plaquage ?

C: Haha oui c’était l’un de mes plus gros. J’ai discuté avec lui autour d’une bière après le match. C’est un bon gars.

Top 14, Super Rugby ou H Cup ?

C: Ces compétitions sont complètement différentes et uniques. La Heineken Cup et le Super Rugby, dans mon esprit, sont tous deux joués à un rythme beaucoup plus rapide par rapport au Top 14, qui est beaucoup plus lent où l’accent est mis sur les rucks et les mêlées. Pourtant, en termes de soutien, je n’ai jamais joué devant une telle foule que pour la finale du Top 14, avec un peu plus de 82 000 supporters.

Pouvez-vous nous donner votre XV mondial et un entraîneur ?

C: Pour être honnête, je serais tenté de sélectionner l’équipe de Toulon. La façon dont ils m’ont accepté et accueilli dans leur équipe a été incroyable. Je voudrais prendre chacun d’eux à la guerre avec moi, ils ont chacun gagné mon plus grand respect sur ​​le terrain.Toutefois, je vais dire que je tiens absolument à inclure Beast, Bismark et Eben de mon côté. Comme entraîneur je choisirais Nick Mallet.