?:-) Quand PSA engueulait Jonny :-* lorsqu’il allait s’entraîner à buter le matin d’un match et d’un autre coté, Bernie le Dingue (pas tant que ça en fait)qui déclare « Qui suis je pour interdire Jonny d’aller buter ? ». Là tu mesures la différence de classe entre un GRAND manager et un manager incompétent. :pissedoff:
Il suffit de comparer les résultats de l’EdF, et ceux du RCT.

rigolo
va te faire une soupe de brègues
imposteur

HS: sur Orange.fr

Mourad Boudjellal en veut toujours plus. Alors que le RCT lorgne un inédit double H Cup-Top 14, le président toulonnais rêve d’enrôler après la Coupe du monde, les « 4 Fantastiques » parmi lesquels les deux légendes all black Richie McCaw et Dan Carter.

Bernard Laporte l’affirme : on ne se lasse jamais de gagner et « le bonheur reste le même ». Pourtant, à écouter son président, on pourrait croire que Toulon, en devenant le premier club français à conserver la Coupe d’Europe samedi, à Cardiff, face à des Saracens renvoyés à leurs chers études, n’a fait qu’accomplir le service minimum dans l’esprit toujours bouillonnant de Mourad Boudjellal, qui ne jure que par le Bouclier de Brennus.

Inconcevable pour le patron du RCT d’imaginer samedi prochain, au Stade de France, son équipe trébucher si près du Graal et enchaîner donc un troisième échec de rang en finale du Top 14. Ne serait-ce que pour offrir à sa majesté Jonny Wilkinson une sortie à sa juste dimension : « Samedi prochain, il y a un joueur de légende qui partira à la retraite et ce serait inacceptable pour tous que la carrière d’un joueur de légende se termine sur la pelouse et pas en tribunes, martelait Boudjellal dès la fin du match face aux Saracens au micro d’Infosport. La dernière image qui doit rester de Jonny dans le rugby doit être celle d’un capitaine soulevant le Bouclier de Brennus. Je crois que les joueurs l’ont bien compris. » Le fameux « bout de bois », qui échappe au club varois depuis 1992 et le dernier de ses trois titres de champion de France, est dans toutes les têtes. Un Bouclier devenu comme une obsession sur les bords de la Rade.

Elevé dans la culture du Brennus, Boudjellal place le premier ce titre de champion de France au-dessus de tout : « Il y a la pression de faire ce que la ville de Toulon attend depuis 22 ans, ramener le Bouclier de Brennus. On n’a pas le droit de se louper, cette fois », a-t-il prévenu sur RMC Sport avant les retrouvailles avec les Castrais. D’ailleurs, à l’en croire, ce titre lui revient : « Si le Bouclier était attribué en pesant l’investissement humain et émotionnel et les sacrifices qu’on a fait dans sa vie, je peux vous dire, il n’y aurait même pas de match samedi. »

Il y a Quatre Fantastiques dans le rugby mondial, j’aimerai bien faire ce Grand Chelem. Je suis un peu gaga

Mais s’il a été bercé par la légende de Brennus, Boudjellal est aussi un enfant de la BD et grand amateur des comics. Pas étonnant alors de l’entendre faire référence aux « Super Héros » dimanche matin, depuis Cardiff, pour lâcher une petite bombe dont lui seul a le secret en annonçant tout de go son intention d’attirer à Toulon « les Quatre Fantastiques du rugby mondial » à l’issue de la Coupe du monde 2015. Nécessaire à ses yeux lorsque le club s’apprête à tourner la page Wilkinson, même si le recrutement de la saison prochaine ne manque déjà pas d’allure (Halfpenny, O’Connor…).

« Dans un an, j’essaierai de faire le plus gros truc que j’ai jamais fait. J’ai une idée dans la tête, une idée de fou, je vais essayer de la réaliser. Il y a Quatre Fantastiques dans le rugby mondial, j’aimerai bien faire ce Grand Chelem. Je suis un peu gaga. » Il faut forcément l’être un peu pour ambitionner de recruter l’ouvreur Dan Carter (32 ans, 100 sélections), déjà pressenti dans le Var en 2008 avant de prendre finalement la direction de Perpignan, le centre Ma’a Nonu (32 ans, 88 sél.), mais aussi Richie McCaw (33 ans, 124 sél.), le capitaine des All Blacks champions du monde 2011, et leur ailier Israel Dagg (25 ans, 38 sél.). Toujours plus vertigineux !