Il flottait hier sur Castres. Une pluie dense et continue qui donnait au centre d’entraînement du Lévezou des airs typiquement britanniques. Au menu du jour ? Une séance de musculation en matinée et de la vidéo l’après-midi, suivie d’un travail séparé entre avants et trois-quarts sur le terrain. Rien de moins ni de plus que d’habitude.

« On s’est calqués sur une semaine d’entraînement classique après un match du vendredi », explique Serge Milhas. L’entraîneur des avants castrais affiche une étonnante sérénité à quelques jours de la finale du Top 14.

Parce que son adjoint David Darricarrère et lui n’ont plus que cet ultime match de la saison à préparer. Parce qu’ils n’ont pas besoin d’anticiper le programme de la semaine suivante. « Derrière, on sait qu’il n’y a plus rien. » Milhas a profité de son week-end de repos pour aller voir jouer son fils rugbyman, en juniors. « Il n’y a rien de meilleur pour décompresser », dit-il. Darricarrère, lui, était à Bordeaux pour suivre de visu la remontée en Top 14 (contre Agen, 31-22) du club qu’il coacha quatre saisons avec son acolyte (2007-2011). Les joueurs, eux, se sont ressourcés en famille.

Tous étaient particulièrement concentrés, hier, pour la reprise. Évidemment, les Castrais ont tous suivi la victoire de leurs futurs adversaires toulonnais face aux Saracens, en finale de la Coupe d’Europe. Milhas les a trouvés « impressionnants de maîtrise ». « Ils ont des joueurs extraordinaires aux postes clés. Et même à tous les autres postes. » A-t-il axé sa séance vidéo du jour sur les images de la démonstration de Cardiff ? « À peine. De toute façon, on n’a pas attendu ce match pour bien connaître le RCT. »

Source: lequipe.fr