Chris Masoe: « Le RCT est une tribu »
Chris Masoe: « Le RCT est une tribu »
Le lundi 26 mai 2014 à 20:59 par David Demri
2 Commentaires
Publicité
Blessé au genou au cours de la saison, le troisième ligne Toulonnais Chris Masoe devra patienter la saison prochaine pour retrouver la compétition.
Pour rester au plus proche du groupe Toulonnais, le Néo-Zélandais a décidé de devenir le porteur d’eau du RCT lors des matches. Il s’est confié au Midi Olympique sur cette fin de saison et ses objectifs avec le club Varois. Extrait:
Que vous reste-t-il de la dernière finale de Top 14 entre Castres et Toulon ?
J’étais dévasté, au coup de sifflet final. Je l’ai vécue comme une catastrophe. J’ai longtemps pleuré dans les bras de Joe (Tekori, N.D.L.R.), dans les vestiaires du CO. Ce soir-là, on m’a donné une médaille en bronze ; mais ce n’est pas celle que j’étais venue chercher. Castres fut mon premier foyer en France. Toulon est mon autre famille.
Ces deux clubs se ressemblent-ils ?
Oui et non. Castres est une toute petite ville, où tout le monde connaît tout le monde. C’est un peu comme un village de Nouvelle-Zélande ! À Toulon, la vie ne s’arrête jamais. Mais ça a aussi son charme !
Toulon est-il un club plus professionnel que son rival tarnais ?
Je ne dirai pas ça. Les installations du CO (le terrain d’entraînement du Levezou) sont magnifiques et n’ont rien à envier à celles du RCT. Malgré le nombre de grands joueurs présents à Toulon, ce club vit comme une bande de copains. Ce ne sont pas des paroles
en l’air. Les mecs sont aussi complices ici qu’à Castres et c’est la raison pour laquelle je n’ai pas voulu m’éloigner d’eux. Je serai donc porteur d’eau jusqu’à la fin de la saison !
Qu’avez-vous trouvé à Toulon ?
Le RCT est une tribu. Vous savez, la notion de clan est très importante pour moi. Je ne pourrais pas m’épanouir dans une équipe où les notions de partage et de sacrifice sont absentes. J’ai toujours fonctionné ainsi. En 2004, alors que je participais à un tournoi de VII avec les All Blacks, j’ai quitté le groupe au coup de gong du dernier match de la compétition. Je suis alors grimpé dans un avion pour rejoindre au plus vite Taranaki, mon club d’origine, qui disputait là un match de phases finales. Je suis arrivé avec mes crampons à la main et j’ai pu participer à la deuxième mi-temps !
Quoi d’autre ?
Si j’ai choisi Castres en 2008 (il était aussi courtisé par le Munster à l’époque), c’est surtout parce que le président Pierre-Yves Revol me permettait de disputer le NPC avec Taranaki jusqu’à son terme, quand les Irlandais exigeaient que j’arrive dès l’été. Je suis
quelqu’un de fidèle en amitié. Je suis Toulonnais mais je n’oublierai jamais ce que le Castres olympique a fait pour moi.
Quel est votre objectif avec le RCT ?
J’ai encore un an de contrat à Toulon. Un an pour devenir champion de France. Je veux connaître ce que mes potes de Castres ont connu le mois dernier. Après la finale, ils ont fait la bringue tous les jours pendant deux semaines avec leurs supporters ! Un truc
de dingue ! Je crois même que le manager des Samoa a essayé d’appeler Joe Tekori quinze fois afin de réserver son billet d’avion pour l’Afrique du Sud. Il ne l’a attrapé que quelques heures avant le départ de l’équipe…
Quelles sont les forces du Castres olympique ?
Il n’y a pas eu de révolution depuis mon départ. Le CO s’est toujours appuyé sur un alignement incroyable, une défense hermétique et, surtout, un sens du contre étonnant. Le pied droit de Rory Kockott est aussi une arme redoutable. La moindre faute dans nos quarante mètres se transformera en points, nous sommes prévenus.
Publicité
2 Commentaires
:yes: …Tribu cannibaliste qui va tout dévorer cette saison….Allez TOULON….
Il parait qu’il était beau dans le bateau pour Barcelone