Mourad Boudjellal: « Les vieux me disent : Ramenez le Brennus avant que je crève »
Mourad Boudjellal: « Les vieux me disent : Ramenez le Brennus avant que je crève »
Le samedi 17 mai 2014 à 11:10 par David Demri
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S’il y avait bien un homme heureux vendredi soir, c’était Mourad Boudjellal. La victoire de son RCT sur le Racing (16-6) le place aux portes d’un exploit inédit.
C’était un peu la pagaille dans les entrailles du Stade Pierre-Mauroy, vendredi soir à Lille. Alors que le bruit du feu d’artifice retentissait dans tous les couloirs, les joueurs ont tardé à venir conter et analyser la rencontre qui a vu Toulon se qualifier pour la finale du Top 14 grâce à sa victoire sur le Racing (16-6). Une finale qui s’ajoute à celle de la semaine prochaine, en Coupe d’Europe. Est alors arrivé Mourad Boudjellal, une étoile sur le t-shirt et plein d’autres dans les yeux. Il ne s’est pas fait prier pour confier son état d’esprit. Et ses premiers mots ont été vers les perdants du jour. «Mes premières pensées sont pour Jacky Lorenzetti. Je l’aime bien malgré tout ce qui a été dit. Je suis sûr qu’il ira bientôt au Stade de France et qu’il la gagnera sa finale».
«En deux semaines, on peut changer l’histoire du club»
Mes très vite, et c’est normal, le président du RCT s’est laissé aller et s’est reconcentré sur son club. D’une voix posée, il a tenu à faire savoir ce que cette soirée représentait pour lui. «En deux semaines, on peut changer l’histoire du club. Mais il nous reste encore deux marches. Nous sommes au pied de la montagne. Mais six finales en trois ans, ça restera. Vous savez, je déteste la défaite. Je connais la tristesse qui vient après la défaite. Tu croises les autres à l’hôtel, avec le trophée dans les bras… Maintenant, je veux qu’on ait la haine de la défaite, presque plus que l’amour de la victoire».
Et alors que le président toulonnais avait tenté de faire croire que seule la Coupe d’Europe comptait pour les supporteurs du club, il a effectué un revirement dont lui seul a le secret. «C’est dingue. Je ne sais pas quoi dire de ces mecs qui m’épatent depuis deux ans. C’est terrible pour moi car cela crée une telle pression. Tous les Varois me réclament le Brennus. Les vieux me disent : « Ramenez-le avant que je crève », et les jeunes le veulent pour arrêter d’entendre les vieux leur rabattre les oreilles avec ça».
Source: lequipe.fr
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6 Commentaires
:-* :yes: ..sacré MOUMOU…toujours plein d’esprit..avec les Vieux et les Jeunes !!.. » Le dramatique de la jeunesse,ce n’est pas fait qu’on se fait vieux..c’est qu’on reste jeune ! « ..Wilde..Allez TOULON…
Oui… Et va nous le donner ce bonheur.
Un bon bouclier made in moumou
Epicetout
:yes:
Putain …. Amen !!!!
:kissing: @Georges,dans la citation de Oscar,je crois qu’il disait plutôt que c’était.. »le dramatique de la VIEILLESSE.. », à vérifier,mais de toute façon « faut devenir vieux de bonne heure pour rester vieux longtemps « Caton l’Ancien et Camusienne ce matin après cette belle Victoire » N’être plus écouté :c’est cela qui est terrible quand on est vieux « A plus !
Je l’ai déjà vu deux fois mais putain je m’en lasse pas !!! :yes: :yes:
ah sacré bout de bois vivement qu on le voyent sur le balcon de la mairie