Attention à la conquête du Racing-Métro 92
Attention à la conquête du Racing-Métro 92
Le vendredi 16 mai 2014 à 11:25 par David Demri
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Le Racing-Metro a obtenu en grande partie son billet pour les demi-finales de Top 14 grâce à la puissance et l’efficacité de son pack. Une stratégie « à la sud-africaine », véritable force du club francilien cette saison, et qui devrait être une nouvelle fois son atout majeur face au RCT.
Qu’on se le dise, le Racing-Metro ne se transformera pas, l’espace d’un soir à Lille, en la sélection nationale des Fidji. Le jeu sur les extérieurs, ce n’est pas vraiment la tasse de thé d’une équipe qui a terminé la saison régulière au onzième rang des meilleures attaques du Top 14, avec un seul bonus offensif et un total de 32 essais (soit 21 de moins que le RCT). Une fois, les Ciel et Blanc ont vraiment voulu se lâcher et déroger à leur politique de rigueur, pour un résultant peu encourageant : « On a pris une branlée à Montpellier (44-10, ndlr) en voulant écarter et envoyer trop de jeu, rappelle le président Jacky Lorenzetti. Il faut être réaliste. Celui qui aura raison sera celui qui sera champion de France ! »
Si les Racingmen n’ont que rarement brillé cette année sur la qualité du spectacle proposé, c’est en revanche par la force de leur conquête qu’ils ont attiré sur eux les projecteurs. Un secteur de jeu, qui a grandement contribué à hisser le club en phases finales, au terme d’une saison où il fut celui qui a le moins perdu avec Toulon(9), et qui fut tellement déterminant à Ernest-Wallon vendredi dernier en barrage. Une philosophie de jeu centrée sur le travail des avants que le président Lorenzetti assure voulue et assumée depuis son arrivée à la tête du club en 2006: « Au début des années 90, ce sont plutôt les arrières qui étaient sur le devant de la scène ici. Moi je suis plus dans la structure des avants et je puise plutôt dans le lourd. Dans une entreprise, il y a les commerciaux et les administratifs. Les commerciaux sont parfois infernaux mais indispensables pour faire du chiffre d’affaire. Mais il faut aussi des administratifs, ici des avants, qui sont essentiels car ce sont eux qui font la conquête« .
Szarzewski: « Cela fait partie de l’ADN du club »
Pas toujours un régal pour les yeux, pas du goût des adeptes d’un rugby de mouvement, la méthode n’en demeure pas moins gage d’efficacité pour les équipes ayant les muscles assez gonflés pour l’appliquer. Référence en la matière, l’Afrique du Sud et sa colonie de bulldozers, vainqueur de la Coupe du monde en 2007 et deuxième nation à l’IRB. Hasard ou pas, quatre Sud-Africains composent le pack du Racing cette année: les deuxièmes lignes François van der Merwe et Juandre Kruger, jugés par beaucoup comme le meilleur alignement de Top 14, et les troisièmes lignes Jacques Cronjé et Bernard Le Roux (international français, il a vécu en Afrique du Sud jusqu’à ses 19 ans).
De là à dire que le Racing tire sa force devant de ses Springboks: « Je ne pense pas, tempère Dimitri Szarzewski. La conquête fait partie de l’ADN du club: être efficace, avoir un gros paquet d’avants, essayer de prendre le dessus sur ses adversaires, les marteler et leur faire mal. Cela fait partie du rugby. On a la chance d’avoir des joueurs de plusieurs horizons différents et on peut s’inspirer de ce qui se fait de mieux à l’étranger. On a aussi des internationaux français dans le pack et cela fait un bon amalgame pour être très efficace« . Vendredi au stade Pierre-Mauroy de Lille, le Racing comptera sur sa conquête et son pack « franco-bok » pour exister face à la galaxie de stars toulonnaise.
Source: rugbyrama.fr
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Munster racing même combat sauf munster mieux derrière allez Toulon