Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, le président du Racing-Métro 92, Jacky Lorenzetti est revenu sur la victoire de son équipe contre Toulouse, lors du quart de finale de Top 14.

Il évoque également brièvement la demie à venir contre le RCT et estime que Toulon force le respect. Extrait:

Comment avez-vous vécu ce match de barrages à Toulouse ?
Avec beaucoup de stress au départ. Puis j’ai rapidement senti que l’équipe répondait de façon admirable au combat imposé par les avants toulousains. Alors, j’ai pu profiter pleinement du spectacle…

La dernière défaite dans l’Hérault face au MHR (44-10) ne laissait pourtant présager pareil exploit…
À Montpellier, j’avais devancé le discours des coachs dans les vestiaires pour exprimer ma colère aux joueurs. J’étais agacé, déçu de les voir une nouvelle fois se détourner du destin qui leur tendait les bras. Ils ont compris le message et réagi en champions. Mais attention : le plus dur reste à venir. Car Toulon force le respect cette année.

Avant le déplacement à Toulouse, Laurent Labit se demandait s’il avait, oui ou non, recruté de grands joueurs. Quel est votre avis là-dessus ?
La question méritait d’être posée après la déroute de Montpellier. Une nouvelle fois, nous avions été présomptueux. Cette suffisance était déjà la raison de notre début de saison poussif. Nous pensions alors qu’en recrutant les deux entraîneurs champions de France et en les dotant d’un effectif riche, on serait devant tout le monde. Mais ce n’est jamais aussi simple… 

Le terme de « galactiques » vous plaît-il ?
Non, il m’agace, m’énerve et m’irrite. Pourquoi serions-nous plus galactiques que Clermont, Toulouse ou Toulon ? Les joueurs du Racing sont tout sauf des stars. Le terme de « star » évoque, à mon sens, les paillettes et le mensonge. Quand je vois les visages tuméfiés de mes joueurs dans les vestiaires, je me dis qu’ils ne se mentent pas.