Interrogé en conférence de presse d’avant match, le manager Toulonnais Bernard Laporte a évoqué la réception du Stade-Français, samedi après-midi à l’Allianz Riviera de Nice.

Il rappelle que l’équipe Parisienne a été leader du Top 14 pendant plusieurs semaines avant de tomber. Extrait:

« Le Stade-Français a caracolé en tête pendant un certain temps et maintenant ils vont jouer la qualification sur ce match. C’est long un championnat, on le sait. Après, je ne les connais pas particulièrement… pas plus que les autres. C’est une équipe qui est faite avec de bonnes individualités, c’est sûr. Elle jouer sa qualification et elle est potentiellement capable d’être dans les six, donc c’est une bonne équipe. »

Par ailleurs, Bernard Laporte se rappelle que Frédéric Michalak n’avait pas été bon lors du match aller. Ce-dernier n’avait pas plaqué lors d’une attaque Parisienne, amenant ainsi un essai. Le manager Toulonnais s’en souvient très bien et pense que l’épaule de son joueur n’était pas complètement rétablie. Extrait:

« On a parlé des secteurs dans lesquels nous n’avions pas été bons, et la mêlée en était un domaine important. Ça avait été essentiellement le point négatif. Après, Frédéric Michalak était passé complètement à côté, mais bon il n’était pas tout seul et une fois que tu lui as dit, il a compris qu’il n’a pas été bon. Je crois qu’il avait repris trop tôt. C’est de sa faute et de la notre aussi. On n’avait pas mesuré le fait qu’il n’était pas prêt. Quand il s’enlève sur le plaquage, sur l’essai de Plisson, c’est une action que j’aurai pu faire moi aussi. Ça montre que des fois, on pourrait jouer en Top 14 (rires). Il avait tellement envie de jouer… mais on sentait que l’épaule n’était pas solide. Même encore à Perpignan, il s’est pas levé sur l’essai de Guirado que l’on prend entre les poteaux, lorsque Mafi le prend à l’intérieur… on sent que c’est son épaule qui est encore faible, mais qui s’est bien renforcée par rapport au Stade-Français. Mais il va falloir qu’il consolide encore plus, dans la tronche surtout. Car l’épaule elle tient, sans quoi il ne jouerait pas. Mais c’est vrai qu’il a de temps en temps des coups de moins bien avec cette épaule. »

Enfin, il demande à ses joueurs de ne pas lire la presse et a précisé à son groupe que ceux qui passeront à côté des prochains matches, ne seront plus sélectionnés pour les dernières échéances. Extrait:

« Il faut de l’humilité. Je ne lis pas les journaux mais on m’en parle quand même. Vous nous dégueuliez dessus il y a trois mois et maintenant on est les rois du monde, mais ça ce n’est pas la première fois. Je leur dit qu’il ne faut pas lire les journaux, mais bon, malheureusement quand ce n’est pas eux, c’est leurs femmes qui leur disent: tu es le meilleur, tu es un dieu. Donc je leur dit qu’il ne faut pas se manquer, et ceux qui se manqueront resteront à la maison. Le discours est simple. »