Ce jeudi, Mourad Boudjellal a rencontré Bernard Laporte afin d’évoquer l’avenir du manager Toulonnais. Si rien n’est encore officiellement signé, le président du RCT a bon espoir de conserver son entraîneur jusqu’en juin 2016, soit une année de plus que prévu.

Ce-dernier s’est confié dans les colonnes de La Provence et confirme que Bernard Laporte n’ira entraîner aucun autre club ni aucune sélection. Extrait:

« J’ai bon espoir que Bernard reste et prolonge son contrat d’une année supplémentaire à Toulon avant d’être éventuellement en poste à la Fédération en 2016. Je suis très optimiste. On n’a pas signé, mais comme on dit dans le sud, on a tapé. En face de moi, je n’avais pas le sentiment d’avoir quelqu’un qui avait terminé son aventure avec Toulon, ça c’est clair. Parallèlement à sa campagne pour la Fédé, Bernard pourra continuer à être le patron du domaine sportif au RCT durant une saison supplémentaire sans aucun problème. De toute façon, il a plusieurs viss en même temps. C’est un hyper-actif. Et là, il en a envie. Je m’en doutais un peu, car lorsqu’on parlait de l’exercice 2015 – 2016, je le trouvais particulièrement impliqué pour quelqu’un qui ne serait plus là ! Il y a une certitude, en tout cas: Bernard n’entraînera pas un autre club que celui de Toulon et s’il doit partir, ce ne sera donc pas pour prendre les commandes d’un club ni mêm d’une sélection. De plus, il pense qu’il a encore des choses à apporter et à faire au RCT. Là, on est donc partis sur un nouveau cycle, une nouvelle équipe. Avec lui, on a affaire à un bâtisseur . L’excitation de reconstruire est une émotion très forte chez lui. Bernard pourra continuer d’œuvrer à Toulon pendant deux ans encore, et ainsi prendre tranquillement la Fédé. »

Par ailleurs, Mourad Boudjellal souhaite aider Bernard Laporte a mener sa campagne pour prendre la tête de la Fédération de Rugby en 2016. Extrait:

« Je l’aiderai à mener sa campagne, parce que Bernard est dans le vrai. Il veut notamment impliquer davantage les clubs dans le professionnalisme et ce n’est surtout pas une aberration. J’essaierai ainsi de fédérer les clubs autour de sa candidature, car il serait intéressant que ceux-ci écoutent le projet de Bernard. Depuis qu’il est dans le rugby, Bernard a eu le temps de voir des aberrations. S’il est excédé, c’est qu’il en a vu beaucoup et il a envie que tout cela cesse. Il veut mettre énormément de justice dans le rugby. La promotion par la compétence est ainsi indispensable. Dès lors, il veut finir avec les gens qui sont incompétents depuis trente ans et qui sont là uniquement parce que la soupe est bonne. »