Toulon va affronter un monstre Européen
Toulon va affronter un monstre Européen
Le jeudi 24 avril 2014 à 19:17 par David Demri
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La province irlandaise du Munster joue dimanche contre Toulon sa 11e demi-finale de Coupe d’Europe, illustration de son histoire d’amour avec une compétition qui, à travers quinze ans de larmes et de sourires, lui a donné une existence sur le continent.
« L’intensité que les joueurs mettent en Coupe d’Europe, c’est impressionnant. Il y a dans cette région la fierté du petit qui travaille dur pour être avec les meilleurs. Le Munster a rarement les quinze meilleurs joueurs mais il y a une réelle envie d’exister sur la grande scène du rugby« , explique l’entraîneur de leurs trois-quarts Simon Mannix. Arrivé en 2011, le technicien néo-zélandais a immédiatement compris l’intérêt du Munster pour la Coupe d’Europe. Son équipe cumule les contre-performances et finit 6e de la Ligue celtique… mais atteint le dernier carré du plus prestigieux tournoi de clubs de l’hémisphère Nord ! Personne, de Cork à Limerick, ne veut en effet entacher un glorieux héritage conquis de haute lutte et qui a placé sur la carte l’anonyme province irlandaise. Pour sa 19e participation, le Munster vient de jouer son 15e quart de finale et s’apprête à disputer sa 11e demie, un record. Il a également atteint quatre fois la finale, pour deux titres.
‘La main de Back’
Au milieu des années 90, le Munster n’est pourtant qu’une équipe parmi d’autres. « Le Munster n’était pas très compétitif mais réussissait toujours de gros matchs à domicile contre les équipes anglaises« , se souvient le deuxième ligne Paul O’Connell qui, adolescent, entrait en douce à Thomond Park pour assister aux victoires sur les Wasps (49-22 en 1996) ou les Harlequins (23-16 en 1998). Alors que le XV du Trèfle peine à rivaliser avec les grandes nations, la nouvelle compétition continentale offre un exutoire à la fierté irlandaise. A partir de 1999, les Munstermen décident d’en faire un objectif. Leur apprentissage sera jalonné de déroutes et de revers amers, comme cette première finale perdue d’un point (9-8) en 2000 contre Northampton.
Leur deuxième finale, deux ans plus tard, au Millennium Stadium de Cardiff, fut la plus cruelle. Cette défaite porte un nom, « la main de Back » (« the hand of Back »), du nom du troisième ligne de Leicester qui, sur une mêlée sous les poteaux anglais dans les dernières secondes, éjecte illicitement le ballon des mains de Peter Stringer qui s’apprête à introduire. L’arbitre Joël Jutge ne voit rien, Leicester conserve son titre (15-9). Cette douloureuse expérience finit de souder la génération dorée des O’Connell, Quinlan, Stringer et O’Gara, qui s’installe alors dans le gotha européen. Thomond Park devient une place-forte où seules deux équipes, Leicester en 2007 et l’Ulster en 2012, ont réussi à s’imposer.
Nouvelle génération
Les larmes font place aux moments de gloire, comme le « match miracle » (« the miracle match ») de 2003 contre Gloucester où les Irlandais, condamnés à battre le leader du Championnat d’Angleterre par 27 points d’écart et avec le bonus offensif pour se qualifier en quarts, réussissent l’impossible (33-6). La légende est en marche. Dans le sillage de son pack d’acier et de son buteur Ronan O’Gara -meilleur buteur de l’histoire de la compétition (1365 points)-, elle aboutira aux titres de 2006 contre Biarritz (19-10) et de 2008 face à Toulouse (16-13).
Le Munster entre dans le club fermé des multiples vainqueurs de la compétition, alors composé de Leicester (2001, 2002), des London Wasps (2004, 2007) et de Toulouse (1996, 2003, 2005). Il est l’étendard du rugby irlandais avant l’émergence du rival dublinois du Leinster. La non-qualification pour la phase finale 2011, une première depuis 1998, est vécue comme une humiliation. Mais la nouvelle génération des O’Mahony, Murray et Zebo reprend le flambeau et s’offre deux demi-finales de suite. Avec la même ambition que les aînés. Et le capitaine Peter O’Mahony, bien que blessé, répètera son leitmotiv dimanche dans les vestiaires du Vélodrome de Marseille: « On ne peut pas vivre éternellement sur les souvenirs de 2006 et 2008. Il faut écrire notre propre histoire« .
Source: rugbyrama.fr
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2 Commentaires
A pas peur ! 😀
T’y’as cru les Toulonnais vont venir la fleur au fusil, sans motivation et tout ? Jamais. Les mecs vont être des tueurs sanguinaires !
un monstre EUROPEEN C EST LE RCT 2011 ILS L AIS ON BATTU SANS LEUR LAISSER LE BONUS DEFENSIF C EST NOUS QUI AVONS FAIT LE QUART A BARCELONE J Y ETAIS RENDEZ VOUS DIMANCHE