Avant le choc de ce week-end face au Stade Toulousain, qui sera primordial dans la course au titre, petite analyse des cinq hommes à se méfier chez les rouge et noir. Nous classerons ces garçons comme s’ils étaient une quinte flush, la main la plus forte au poker, consultez ici si vous n’êtes pas familier avec ce terme.

Pour représenter la carte 10, la base de la quinte, c’est l’emblématique Clément Poitrenaud qui la représente le mieux. Formé au club depuis son tout jeune âge, il a franchi tous les paliers avant de devenir incontournable dans l’équipe première de son club de toujours. L’arrière est tout simplement le jouer le plus titré de Toulouse. Et, à 31 ans, il semble plus que jamais au sommet de son art. Parfait dans les airs ou à la relance pour sa 14ème saison avec le Stade Toulousain avec qui il vient de prolonger, il est un des cadres de l’équipe qui n’aura de cesse de déstabiliser la défense toulonnaise même s’il devrait démarrer sur le banc samedi.

Le valet, seconde carte de la quinte, pas la plus forte mais capable de belles surprises, c’est Yannick Nyanga. Tout dépendra de son état de forme puisqu’il est de retour de blessure. S’il est suffisamment remis, l’international français posera des problèmes à Toulon par sa rapidité et son agilité. Il est capable de mettre des essais après plus de 80 mètres de courses et est irrattrapable une fois lancé, il ne faudra pas le laisser s’échapper.

La dame (et oui, il en faut bien une), ce serait Florian Fritz. Le centre, qui sera lui aussi de retour de blessure, réalise une saison de toute beauté. A la fois puissant et véloce, il est capable de ravages aussi bien en attaque qu’en défense et sera donc à surveiller de particulièrement près. Déjà nommé plusieurs fois capitaine de Toulouse cette saison, les attaquants toulonnais auraient bien raison d’éviter au maximum de croiser sa route ce samedi.

Le roi, capable par son talent de faire basculer le match de son côté, c’est Lionel Beauxis. Le numéro 10 est un sacré buteur, qui est capable d’inscrire des pénalités de toutes les positions du terrain et de faire gagner son équipe au sein de n’importe quel match étriqué. Même s’il n’a pas été épargné par les blessures, son sérieux et sa qualité de frappes devrait dissuader l’équipe toulonnaise de concéder trop de pénalités.

Enfin, l’As, celui qu’il faudra à tout prix empêcher d’aller marquer un essai et qui sera le danger numéro 1, c’est Vincent Clerc. Après une saison 2012-2013 de feu, il s’est gravement blessé et n’a repris la compétition que depuis quelques mois, mais sa vitesse et sa facilité de crochets ne se sont pas envolés depuis. Cela fait dix ans qu’il enchaîne les essais avec les rouge et noir. L’ailier international français devra être marqué de près, sous peine de le voir s’envoler en moins d’une seconde derrière la ligne d’essai.

Si les toulonnais parvenaient à maîtriser cette quinte, bien sûr d’autres joueurs pourraient faire la différence, mais on voit mal Toulouse s’imposer si aucun de ces 5 n’arrivent à jouer à son meilleur niveau. Aux lignes toulonnaises de les bloquer maintenant, au moins on les aura prévenus.