Interrogé par La Provence en marge du choc à venir contre Toulouse, l’entraîneur des arrières Toulonnais, Pierre Mignoni a accepté de détailler le rôle d’une séance vidéo.

Ainsi, l’ancien demi-de-mêlée Toulonnais explique que la vidéo est désormais très important afin d’étudier le jeu des équipes adverses et mettre en place des stratégies pour essayer de contrer l’adversaire du jour. Il avoue passer beaucoup de temps à regarder les matches des équipes adverses. Extrait:

« On regarde le jeu adverse, en attaque et en défense. En fonction de cela, on définit les stratégies, notamment en attaque. Pour savoir comment on va jouer, ce qu’on fait. Ensuite on propose cela aux joueurs pour être le plus efficace possible. La vidéo est l’une des plus grosses parties du temps que l’on passe nous entraîneurs. Il faut débriefer le match que l’on a joué, il faut préparer le match qui va arriver et les autres matches qui vont arriver. Je regarde entre quatre et six matches de l’équipe que l’on va jouer. En parallèle, je regarde le match que l’on a joué. Il faut tout décortiquer, tout regarder et être le plus précis possible pour proposer aux joueurs un contenu simple et précis sur ce qu’on a fait, ce qu’on va faire et ce qu’il faut faire. »

Par ailleurs, Pierre Mignoni affirme vouloir varier un maximum les entraînement afin d’éviter une lassitude chez ses joueurs. Extrait:

« Tu fais attention uniquement à l’équipe, tu penses aux autres, tu es sans arrêt en train de réfléchir à la stratégie, tu réfléchis à ce qu’on va faire, les entraînements, varier les entraînements. Être le plus varié possible pour ne pas qu’une certaine lassitude s’installe chez les joueurs. »

Pour conclure, il précise combien il est important que le staff ait le même discours envers ses joueurs. Extrait:

« Il faut qu’on ait qu’un discours: le discours du patron. Il faut qu’on ait un seul discours avec les joueurs, que tout soit coordonné pour pas que les joueurs trouvent des failles. Il faut être très précis là-dessus. »

Retrouvez l’interview vidéo de Pierre Mignoni en cliquant ici.