Le président du RCT, Mourad Boudjellal a évoqué le Stade-Toulousain a quelques jours seulement du choc au Stade Vélodrome de Marseille, programmé ce samedi 29 mars à 20h45.

Lors d’un entretien accordé à La Provence, le patron Varois a expliqué que le Stade-Toulousain était et reste toujours un exemple pour le rugby français. De plus, il précise que leur envie de gagner est toujours présente malgré un très gros palmarès déjà. Extrait:

« Il n’y a pas si longtemps, le Stade-Toulousain était un club qui était inaccessible. C’était l’exemple et ça le reste toujours. Je pense beaucoup de bien de ce club, je trouve que c’est un club qui a évolué de façon intelligente et qui a le mérite de ne pas se ringardiser avec les années. Il va de l’avant, il est sans arrêt vers le progrès, c’est un club progressiste et c’est le plus dur. C’est un club qui a beaucoup gagné mais qui garde cette fraîcheur et l’envie de gagner, qui doit être très difficile à avoir. C’est un club pour lequel j’ai beaucoup de respect. »

Interrogé sur l’utilisation du terme ‘clasico’ pour définir ce match, Mourad Boudjellal tient à rappeler que les oppositions entre les deux clubs n’ont jamais été anodines. Il rappelle d’ailleurs que le RCT a perdu trois finales contre le Stade-Toulousain. Extrait:

« Entre les deux clubs il y a une histoire de finale et de couleurs. On a joué trois fois en finale contre Toulouse et on a perdu trois fois. J’en ai vécu une comme président et deux comme spectateur. Ces Toulon – Toulouse n’ont jamais été anodin, il y a toujours eu un parfum particulier. Puis quand on joue Toulouse, c’est comme si un boxeur allait combattre contre Mike Tyson. Le soir, on n’est pas trop tranquille. On se dit que c’est Toulouse, que c’est pas le match le plus simple de l’année. Toulouse est une bête blessée, mais c’est une bête énorme. Et on sait que quand elle se réveille, ça fait du dégât ! »