Mathieu Bastareaud: « J’ai été un peu trop gentil et je pense l’avoir payé cher »
Mathieu Bastareaud: « J’ai été un peu trop gentil et je pense l’avoir payé cher »
Le vendredi 7 mars 2014 à 10:20 par David Demri
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Lors d’un long entretien accordé à rugbyrama, le trois-quarts centre Toulonnais, Mathieu Bastareaud s’est confié avant d’affronter l’Ecosse, ce samedi après-midi dans le cadre de la quatrième journée du Tournoi des Six-Nations.
L’international Français revient sur sa forme actuelle, sur l’équipe d’Ecosse ou encore sur ses détracteurs qui se font un plaisir de le descendre dans la presse. Extrait:
Comment abordez-vous cette quatrième titularisation d’affilée ?
Mathieu BASTAREAUD: La pression est toujours là car j’ai toujours l’impression d’être attendu au tournant. Mais je prends ça comme une marque de confiance. C’est à moi de le rendre sur le terrain.
Comment jugez l’équipe d’Ecosse ? Moins forte que le pays de Galles ?
M.B.: Non ! On sous-estime quand même cette équipe. On a joué deux fois Glasgow cette année avec Toulon, il y a une bonne partie de l’équipe d’Ecosse qui y joue. Ça a été compliqué. Les Ecossais, c’est toujours vaillant. Ce n’est pas aussi flamboyant que les Gallois, les Irlandais, mais c’est une équipe qui s’accroche du début à la fin, surtout chez eux. Ils sortent d’une victoire en Italie qui leur a donné de la confiance, donc méfiance !
Comment vous sentez-vous depuis le début du Tournoi ?
M.B.: Je me sens très bien. Avec le groupe, avec le staff. C’est toujours un honneur et une joie d’être avec l’équipe de France. J’ai la chance d’avoir un club qui gère bien cette période-là, qui sur les derniers matches m’a mis sur le banc pour me faire souffler et me permettre d’être bien pour les matches internationaux.
Vous vous savez attendu ?
M.B.: Je sais que je n’ai jamais fait l’unanimité. Après, les débats, je vous les laisse volontiers. Ce qui m’intéresse c’est les coéquipiers, les entraîneurs.
Vous lisez, écoutez ce qui se dit ?
M.B.: Non, on vient souvent me le rapporter. J’ai l’impression que l’on retient plus souvent le négatif. Mais je dois me concentrer sur ce que je dois faire sur le terrain. Tout ce qui est extérieur, ça ne m’intéresse pas. Je n’ai pas d’énergie à perdre avec ça.
Comment jugez-vous votre complémentarité avec Maxime Mermoz, votre partenaire de club et maintenant d’équipe de France ?
M.B.: On se connaît depuis des années. On joue depuis l’année dernière ensemble, on s’entend bien sur le terrain. On essaye d’échanger beaucoup pour que le samedi on n’ait plus besoin de parler. Je suis très content pour lui parce qu’il a beaucoup bossé. Ce n’était pas facile pour lui: être dans les 30 c’est bien mais l’objectif est d’être dans les 23. Et lui a beaucoup fait d’aller-retour. Dans ces cas-là, il faut s’accrocher.
Murrayfield, ça doit vous rappeler de bons souvenirs…
M.B.: Oui, on avait gagné (en 2010, 18-9), je mets deux essais pour mon retour (après l’affaire en Nouvelle-Zélande de 2009). Et ça avait lancé le Grand Chelem. C’est un beau stade, avec une super ambiance, l’hymne a cappella…
Vous aviez une attitude bien moins ouverte avec la presse à l’époque…
M.B.: J’ai été un peu trop naïf avec certains. Un peu trop gentil et je pense l’avoir payé cher. J’ai appris à faire le tri, à me blinder plus et à ne pas mettre tout le monde dans le même panier. Quand je suis revenu en 2010, vous parler c’était une corvée. J’était totalement fermé. Et après, il faut du temps pour refaire confiance.
Votre première convocation en équipe de France remonte à 2007. Vous arrivez à vous voir comme un « vieux » ?
M.B.: Je ne me sens pas du tout comme un vieux mais comme un simple soldat, au service de l’équipe. C’est bizarre, je ne me sens pas la légitimité de donner des conseils. Après, je pense qu’il est temps de prendre des responsabilités. Mine de rien, ça fait un moment que je joue, en club comme en équipe de France, à ce titre-là on peut dire que je suis un vieux. C’est peut-être à moi de m’affirmer plus. Il faut peut-être que je force un peu ma nature. Si on me demande et que ça peut apporter à l’équipe, il n’y a pas de problème.
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Les journalistes sportifs ( certains) la plupart n’ont pas été foutue de faire des entraînements , de s’accomplir dans un sport ,de persévérer dans l’effort ,ils ont vite abandonner leur passion pour draguer les filles ,et faire les kékés ( auto-portrait ; la vie et l’oeuvre d’Oeil de Pétugue )et après ils osent cracher dans la soupe , critiquer négativement et pire , gratuitement , et ,,, surprise ,,, de démolir ou rabaisser des joueurs qui ne leur ont rien demandé et qui font ce qu’ils peuvent . Vous savez , ceussent qui suent sang et eau sur les terrains pendant que les »lettrés du sport » avachis dans leur bedaine s’auto félicite par avance du Buzz possible , qui fera parler d’eux . (Ouahhh , là t’es dur Oeil !!!!,,,, . Et eux tu crois qu’ils y pensent aux conséquences de leur diatribe , et aux carrières salies ou brisées , ces face de crabe non-pubères , et collés aux Ptères . Mais il y a aussi de bons journalistes , comme de bons arbitres , et à chaque match on les attends avec ferveur et impatience . Alors la voix du peuple peut s’exprimer totalement » MAIS ILS SONT OU ? mails ils sont où les …..)
Vive BASTA ,VIVE TOULON , et VIVE les journaleux intègre honnêtes et compétents . :-* :-* :-* :ZZZ:
bon,l’équipe de glasgow à dans ses rangs90% de l’équipe nationale d’écosse,avec le carton de mayol en une mi temps et la victoire prudente de toulon en écosse!
un peu voir si l’EDF est aussi performante qu »un club de top 14…c’est la question que je me suis toujours posé :chic: :chic: