Dans les colonnes de Var-matin, le troisième ligne Toulonnais, Juan Martin Fernandez Lobbe a évoqué la moins bonne saison du RCT cette saison, comparée à celle de l’année dernière.

Selon lui, il est très difficile d’enchaîner deux saisons extraordinaires. Néanmoins, il voit du mieux week-end après week-end et souhaite que l’équipe termine la série des quatre matches par une victoire, samedi après-midi contre Oyonnax. Extrait:

« La saison passée, on était sur un nuage mais on n’a pas échappé au syndrome de la deuxième saison. Comme un joueur, on a parfois du mal à enchaîner deux saisons extraordinaires… Tout le monde a mis la croix sur le calendrier et ça devient plus compliqué. Malgré ça, on est quatrième en championnat, qualifié pour les quarts de H-Cup. La mêlée est de mieux en mieux, on ne prend pas beaucoup d’essais et avec un mec comme Steffon, qui a été énorme à Bayonne, on est très fort au sol. Les automatismes viennent mais on peut être encore plus performant en touche et plus ambitieux en attaque. On va déjà essayer de finir cette série de quatre matches par une victoire pour partir en vacances avec le sourire. »

Interrogé plus précisément sur la réception d’Oyonnax, Juan Martin Fernandez Lobbe tient à rappeler que le club promu est passé tout proche d’une exploit au Stade-Français la semaine dernière. L’argentin se méfie énormément de cette équipe. Extrait:

« Ce championnat est fou ! Ils sont treizième mais personne n’a eu de match facile face à eux. Ils ont failli gagner à Castres et doivent faire match nul à Paris le week-end dernier. A l’image de Joe El Abd, c’est une équipe très combative, très forte au sol, qui ne lâche rien. Ça va être très compliqué. Pour s’en sortir, il faudra renouveler le même match que face à Castres. Il faudra les prendre à la gorge dès le coup d’envoi. Aucun match n’est facile. Le Top 14 est le championnat le plus serré du monde ! »

Pour rappel, le troisième ligne a prolongé son contrat au RCT pour une durée de trois ans. Rester à Toulon était une évidence pour lui. Extrait:

« Ici je m’amuse, alors pourquoi regarder ailleurs ? »