Un état d’esprit référence pour le RCT contre Biarritz ?
Un état d’esprit référence pour le RCT contre Biarritz ?
Le samedi 8 février 2014 à 23:30 par David Demri
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Menés au score à cinq minutes du terme, les Toulonnais ont arraché la victoire sur le fil avant même d’enlever le bonus défensif à Biarritz (33-20).
Il est écrit que Biarritz endurera toutes les souffrances cette saison. Face à Toulon, les Basques ont fait preuve d’une volonté maximale et d’un engagement de chaque instant. Ils ont eu à coeur de proposer du jeu. Ils ont surclassé le pack adverse en mêlée, notamment en première mi-temps. Ils se sont montrés froidement réalistes. Ils ont résisté défensivement, y compris quand le RCT tentait d’emballer la rencontre. Et ils ont même viré en tête à la pause (10-14), se permettant, eux la plus mauvaise attaque du championnat, d’inscrire un essai à la meilleure défense. Et pourtant… Pourtant, à l’arrivée, le BO repart bredouille de Mayol.
La faute à quelques détails qui prouvent que, décidément, Biarritz ajoute la malchance à ses contre-performances cette année. Jonny Wilkinson, qui a soufflé le chaud et le froid dans ses tentatives de but (5/9), s’élance pour la pénalité de la gagne à cinq minutes du terme. Le ballon heurte le poteau, les Biarrots ne parviennent pas à se dégager et Matt Giteau se précipite sur une balle qui traîne pour conclure. Sur la sirène, Delon Armitage tend le bras pour aplatir en coin. Essai accordé à la vidéo, le second de l’Anglais. Celui d’un bonus plus que miraculeux pour le RCT. Celui du cauchemar pour Biarritz qui, bien que tombé les armes à la main, n’engrange aucun point.
Un état d’esprit référence pour le RCT ?
Bousculés du début à la fin, les Varois auront eu le mérite d’y croire jusqu’au bout. C’est probablement ce qui les a sauvés ce samedi. A vouloir sans cesse mettre du rythme et proposer du jeu pour se relancer dans la partie et dans ce championnat où ils restaient sur trois défaites de rang, les Toulonnais sont parvenus à user physiquement des Basques héroïques dans le combat. Provoquant au passage une indiscipline grandissante du BO à mesure que les minutes défilaient.
« C’est pas payé… On n’a pas su tuer le match mais on a montré une belle image, on s’est battus et on se battra jusqu’à la fin », lâchait Dimitri Yachvili au micro de Canal+. A l’image de leur fer de lance, exemplaire tout comme Imanol Haronordoquy et Seremaïa Burotu notamment, les Basques en ont gros sur le coeur. Les voilà à plus de vingt points du premier non-relégable, en attendant le derby contre Bayonne, concurrent direct au maintien, la semaine prochaine.
Du côté du RCT, c’est en revanche tout sourire. Certes, cette victoire a été acquise plus que péniblement. Mais elle permet aux Toulonnais de se rapprocher d’une place plus conforme à leurs ambitions. Surtout, l’état d’esprit affiché en seconde période pourrait servir de base au staff varois. En milieu de semaine, le président Mourad Boudjellal évoquait une « usure mentale » de ses troupes. Elles ont offert une forme de réponse contre Biarritz.
Source: rugbyrama.fr
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6 Commentaires
Les Guerriers de la Rade ont des ressources … Un brin de chance en plus … et les beaux jours reviendront ! 🙂
Toulon est une équipe qui joue mieux avec les beaux jours. Avec le printemps ça ira mieux.
Surtout Toulon joue mieux avec un pilier droit :laugh:
J’admire votre optimisme….
Malgré les blessés, j’ai vu une équipe nulle en mêlée, médiocre en touche, bouffée dans les rucks et faible à l’impact.
Le problème vient des avants parceque derrière c’est pas mal du tout.
A noter la bonne prestation de Claassens.
Vous ne pouvez pas juger une mêlée sans droitier! C ‘est tout techniquement impossible. J ‘en ai vu critiquer Chiocci c’est indécent, ce q ‘il a fait porte un nom: sacrifice!!
Je suis le premier à râler contre notre mêlée mais hier c’était injouable , Chiocci est un gaucher qui peut dépanner un quart d’heure à droite pas pour tenir 75 mn. Frésia n’était à droite que pour la feuille, il n’y a jamais joue !!!
Il vaut mieux un droitier qui dépanne à gauche que l’inverse.
Donc je ne râlerai pas sur ce coup.