Dans les colonnes du Midi Olympique, l’ancien entraîneur de Chris Masoe au Castres Olympique, Laurent Travers explique combien le troisième ligne Néo-Zélandais est important dans un groupe. Il affirme que, malgré quelques petits excès en dehors du terrain, le joueur est le premier à s’entraîner. Extrait:

« Chris s’investit beaucoup dans le projet de l’équipe. Même s’il se permet quelques excès en dehors du terrain, il est toujours le premier à l’entraînement: il punit son corps, il assume ! Je ne vois aucun point faible en lui. Chris est fort en défense, excellent au sol et demeure l’un des meilleurs perforateurs du championnat. »

Son ancien entraîneur à Wellington, Colin Cooper explique, par ailleurs, que Chris Masoe était le meilleur troisième ligne Néo-Zélandais lorsqu’il a décidé de quitter le pays, en 2008. Extrait:

« Le staff des All Blacks a mal jugé Chris Masoe. Ils voulaient un numéro 6 surpuissant comme Jérôme Kaino et un numéro 8 fort en touche. Ils l’ont donc déplacé en numéro 7, un poste où McCaw était intouchable et Chris moins à l’aise. Quand il a quitté la Nouvelle-Zélande, je persiste néanmoins à dire qu’il était le meilleur troisième ligne du pays. »

Pour sa part, Chris Masoe avoue apprécier Bernard Laporte et la façon dont le coach Toulonnais lui parle dans les vestiaires. Le troisième ligne explique également avoir passé ses premiers degrés du diplôme d’entraîneur. Extrait:

« Je l’aime bien le coach. Dans les vestiaires, il me dit toujours: « Chris, tout droit ! Bim ! Chris, casse la ligne ! Boum ! Grosse défense ! Bam ! ». J’essaie de faire de mon mieux et d’être fort à l’impact. Pour moi, le premier geste du plaqueur s’assimile d’ailleurs au crochet d’un boxeur. Les appuis au sol et la façon d’engager l’épaule sont les mêmes. J’ai d’ores et déjà passé les deux premiers degrés de mon diplôme d’entraîneur. D’ici deux ans, je serais prêt. »

Enfin, Chris Masoe est brièvement revenu sur la défaite du RCT contre Castres, son ancien club, en final du Top 14. L’ex All Black a pleuré dans les bras de son ami Castrais: Joe Tekori. Extrait:

« J’étais dévasté au coup de sifflet final du match contre Castres. J’ai longtemps pleuré dans les bras de Joe Tekori, dans les vestiaires du CO. Ce soir-là, on m’a donné une médaille en bronze, mais ce n’est pas ce que j’étais venu chercher. »