Le Stade-Français reste invaincu à Jean-Bouin

Le Stade-Français reste invaincu à Jean-Bouin

Le samedi 30 novembre 2013 à 17:19 par David Demri

2 Commentaires

Publicité

475283_scott-lavalla-au-centre-du-stade-francais-avec-chris-masoe-a-gauche-et-david-smith-de-toulon-le-1er-novembre-2012-a-toulonSamedi, en battant Toulon 23-0, le Stade Français reste invaincu dans le nouveau Jean-Bouin. Quoi qu’il advienne ensuite lors de cette 13e journée, Clermont est sacré champion d’automne.

A deux secondes de la fin du match, au terme d’un sprint, le trois-quarts centre parisien Geoffrey Doumayrou, profitant d’un duel entre Bosman et Mitchell, récupérait le ballon et s’en allait marquer sous les poteaux, corsant le score en faveur des siens et laissant par la même occasion les Toulonnais, débarqués à Jean-Bouin avec l’ambition de retrouver leur standing, la tête à l’envers, humiliés 23-0. Et c’est surtout l’absence de points qui leur fait mal, à une semaine du retour de la H Cup.

On attendait une grosse performance du leader, vexé par le faible contenu de ses derniers matches, et on a vu pendant une heure les étincelles du Stade Français, des coups de génie lancés de l’arrière, comme ces deux énormes percées de l’ailier gauche parisien Djibril Camara (33e, 38e) et l’exploit personnel de l’ouvreur Jules Plisson, auteur d’une percée digne des grands ouvreurs français, coup de poignard planté dans la défense laxiste des Varois autour d’une touche dans leur camp, coup de vista en première main, comme quoi il est toujours possible d’attaquer pour peu qu’on le veuille vraiment.

Le banc varois sans impact

Le début de cette rencontre n’a pas été franchement réussi. Un but de Julien Dupuy (22e), deux échecs de Frédéric Michalak (25e, 28e) en bonne position, puis un drop totalement foiré de Jules Plisson face aux barres (54e) et un but vendangé par Morné Steyn (71e) donnaient une idée assez juste de l’embarras dans lequel se trouvaient les deux équipes, tendues, maladroites et, en ce qui concerne Toulon, très indisciplinées, surtout au sol. On pouvait reconnaitre un avantage, certes très léger, au RCT en première période, même si Paris virait en tête – courte, la tête – à la mi-temps, 3-0.

En seconde période, l’essai de Plisson et surtout deux buts de Dupuy (44e, 48e) sanctionnant les trop nombreuses fautes varoises, donnaient un avantage plus conséquent et mérité au Stade Français, 16-0. Comme prévu, à l’heure de jeu, le meilleur du banc toulonnais faisait son entrée (Giteau, Botha, Smith, Masoe, Palisson) mais, contre toute attente, cela ne suffisait pas pour marquer des points. Ce zéro pointé toulonnais va faire causer de retour sur la Rade, car Toulon peine à retrouver son jeu. Les Parisiens, eux, fluctuat nec mergitur, naufragés le week-end dernier en Gironde, se sont finalement rassurés face à l’armada, autour de leur poutre Pascal Papé, impeccable hier au combat.

Source: lequipe.fr

Publicité

2 Commentaires

  1. london 30 novembre 2013 at 17h- Répondre

    Il faudrait déjà qu’à l’entrainement nos GRANDS joueurs se fassent DES PASSES CORRECTEMENT et apprennent à LES RECUPERER SANS LES LACHER . . .
    Quant aux multiples autres problèmes, je ne veux pas monopoliser le blog . . .

  2. farci83 30 novembre 2013 at 17h- Répondre

    manque d’envie,manque de tout saison blanche si rien n’est fait.