Dans les colonnes de La Provence, l’ancien sélectionneur Français et l’actuel manager du RCT, Bernard Laporte a expliqué être un véritable fan des All-Blacks. Il revient également sur l’énorme parcours du XV de France au temps où il était à la tête des Bleus. Extrait:

« Sur un plan strictement personnel, le Nouvelle-Zélande est mon équipe préférée. Je suis un vrai fan. Du coup, lorsque j’étais sélectionneur, c’était toujours un rendez-vous particulier pour moi. Alors bien sûr, je retiens le quart de finale de la Coupe du monde 2007. C’est le match qui a donné le plus d’émotion, car on ne pensait pas s’imposer. Mais bon, ma plus grande satisfaction avec mon staff, c’est qu’entre 2003 et 2007, on a gagné 17 de nos 20 matches et remporté trois Tournois des Six-Nations dont un Grand Chelem. Au total, on comptait 85% de victoires. C’est énorme. »

Pour ce test-match, Bernard Laporte pense que les Français doivent se rassurer et rebondir après un an et demi de jeu très restreint. Il veut être optimiste même s’il avoue que le niveau de jeu entre les deux équipes est encore très éloigné. Extrait:

« Les Bleus sortent d’une série difficile et ils doivent se retrouver, c’est une évidence. Or, toutes les équipes de France ont connu de telles périodes. A eux de bien rebondir. Justement, concernant ce test-match de novembre, le fait que les All-Blacks écrasent tout sur leur passage en ce moment donne un peu plus de piment à ce prestigieux rendez-vous. Là, il s’agit d’une rencontre amicale. Cela va donc permettre aux Bleus de s’étalonner. Ils vont se mesurer aux meilleurs, mais ils doivent aborder cette confrontation sans pression et avec le plein d’enthousiasme. Ce n’est quand même pas le Tournoi des Six-Nations. Mais prétendre que l’équipe de France est favorite, ce serait mentir. Mais elle est en mesure d’accomplir quelque chose d’intéressant. Elle doit jouer sans retenue. Le XV de France est toujours parvenu à dominer meilleur que lui. Les Bleus devront d’abord rivaliser physiquement avec leurs adversaires. Face à une telle équipe, on ne peut pas se permettre d’être débordé par le rythme qu’elle impose. C’est une règle absolue. Il faudra ainsi répondre également présent au niveau de l’envie. Depuis un an et demi, on reste sur notre faim, disons-le. Il faut être optimiste cependant. Il y a peut-être des carences à certains postes, mais le XV de France dispose des joueurs nécessaires pour réussir de belles choses. Je ne suis donc pas inquiet plus que ça. C’est sûr, il y a une grosse différence entre nos Bleus et ces Blacks. Je ne fais pas référence ici à la tournée de juin mais au Four-Nations. »