Mermoz: « On a réussi à garder notre sang-froid »

Mermoz: « On a réussi à garder notre sang-froid »

Le lundi 7 octobre 2013 à 17:20 par David Demri

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RUGBYU-FRA-TOP14-TOULONOn a eu la sensation d’une victoire pénible. Est-ce la vôtre ?
Si tout le monde s’attend à ce qu’on mette quarante points chaque week-end, on a bien vu que ça ne sera pas le cas. On commence très mal, on est un peu timide, on subit beaucoup. Mais par moment, on arrive bien à enchainer et il ne nous manque pas grand-chose pour aller plus loin. Il y a quand même eu du mieux, on a réussi à garder notre sang-froid et à ne pas paniquer.

Du mieux dans quel secteur ?
Dans la conservation par exemple. On a réussi à faire quelques séquences longues alors que ces derniers temps, et encore la semaine dernière, on perdait la balle très rapidement. On a été plus patient, on a relancé de loin. Nous n’avons rien lâché, on s’est accroché en défense.

L’enthousiasme est-il absent ?
L’enthousiasme vient quand il y a de la réussite. Parfois, on a des amorces d’actions mais quelque chose fait qu’on n’arrive pas à enchainer. On dit que l’appétit vient en mangeant et cette victoire fait du bien à tout le monde.

Vos résultats vous crispent-ils ?
Forcément. On a eu un enchaînement de quelques matches avec des contre-performances, des défaites à l’extérieur de très peu, à Oyonnax ou à Grenoble. Un mauvais match contre l’Aviron bayonnais à domicile où on perd un nombre incalculable de ballons. Je ne pense pas qu’un joueur doute de notre jeu, on a tous de l’envie mais pas assez de précision.

Nous ne devons pas nous frustrer

La H Cup vient-elle à point ?
On voit des matchs beaucoup plus ouverts, donc j’espère que ça va nous servir le week-end prochain pour repartir sur de meilleures bases et trouver plus de consistance dans notre jeu.

Le Top 14 est-il plus fermé ?
Oui, on voit que ça presse de plus en plus. Le match Stade français-Montpellier de la semaine précédente par exemple. Il n’y a pas de grandes envolées parce que les deux équipes se contiennent et se contrent. La défense monte très vite. C’est comme lors des phases finales, les rencontres sont plus fermées.

Pouvez-vous nous raconter votre essai ?
Sur le coup, on est en infériorité numérique mais on tente de déplacer le ballon et cela nous sourit. Alexis Palisson arrive à bien passer les bras. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut travailler à l’entrainement, il faut juste le tenter. Nous ne devons pas nous frustrer et se rassurer seulement devant. Il faut réussir à se lâcher.

Qu’est ce qui change dans le jeu entre Wilkinson et Giteau à l’ouverture ?
Cela dépend de la performance de chacun le jour J. On va dire que la réputation de Matt Giteau est d’impulser un peu plus le jeu, Jonny Wilkinson est plus un chef d’orchestre. Chacun a son registre mais après, il y a un système de jeu et chacun apporte ses qualités différemment. Peut-être que Matt Giteau apporte plus d’incertitudes dans la défense adverse mais on peut voir que quelque soit le 10 que l’on met, on peut faire un bon comme un mauvais match. Il n’y a pas de règle.

Source rugbyrama.fr

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