Au cours d’un entretien accordé à Var Matin, l’entraîneur des arrières de Castres Laurent Labit a évoqué plusieurs sujets. Extrait.

La semaine Castraise et sa gestion : « Dés samedi, on est resté entre nous en famille, à Nantes. C’était très sympa. Dés dimanche, on a regagné Castres en avion avant de reprendre l’entraînement lundi avec une double séance mardi. Mercredi c’était repos et on monte à Paris jeudi. On s’entraînera dans l’après-midi avant de conclure avec l’entraînement du capitaine vendredi.. Les joueurs sont pro, ils savent qu’ils ne doivent pas se disperser. Après, malgré l’enthousiasme, ce n’est pas la folie de Toulouse, Clermont, Perpignan, Bayonne ou Toulon. On sait qu’on ne doit pas se prendre pour plus beau ou plus fort qu’on ne l’est. Il faut que l’on continue à faire preuve d’humilité. »

Castres, l’invité surprise de la finale : « On souffre d’un déficit d’image et c’est un peu frustrant. Lors de notre barrage chez nous contre Montpellier, nous n’étions pas favori. Nous avons pourtant terminé devant eux et en trois ans, nous avons gagné six fois contre trois défaites. On a l’habitude d’être outsider. Il n’y a aucun problème d’égo. On va essayer de faire de grandes choses. »

Toulon : « Toulon est sur une impressionnante dynamique depuis plusieurs semaines. C’est une machine à gagner doté d’un état d’esprit remarquable. D’une sélection mondiale, Toulon a bâti une grande équipe articulée avec intelligence par Bernard Laporte. C’est bien plus qu’une machine à concasser. Elle sait jouer au rugby et l’a prouvé. Nous en avons subit les conséquences à Mayol au cours d’une rencontre où les Toulonnais ont constamment déplacé le jeu. Ils sont très complets et n’ont pas de points faibles. Toulon est la meilleure équipe d’Europe et l’a démontré. »

La composition du CO pour la finale : « Il n’y aura pas de changements ou très peu si on n’a pas de blessés d’ici là. Après la victoire en demi-finale, il est très difficile de changer les hommes. »

Jonny Wilkinson : « Personne ne remerciera jamais assez le président Toulonnais d’avoir ramener Jonny Wilkinson. C’est la grande classe sur et en dehors du terrain. Il fait du bien à l’ensemble du rugby et a su entraîner dans son sillage des gars comme Michalak ou Bastareaud. Face à ce joueur d’exception, tu sais que toute faute aux 40 ou 50 mètres, toute position de drop est dangereuse. Wilkinson, il a un cerveau. C’est la Nasa doté de deux missiles : un dans chaque pied. »