Quel est l’état d’esprit du groupe cette semaine ?

Il y a évidemment de l’euphorie après cette victoire face à Toulouse qui a été pleine de maîtrise. Nous sommes champions d’Europe et finalistes du Top 14, donc il y a forcément un peu d’excitation, mais en règle générale, le groupe vit très bien, sans réelle pression. Tout le monde se respecte et s’apprécie, ce qui contribue à créer une émulation positive.

Quelle est l’influence de Jonny Wilkinson dans ce genre de moment ?

Jonny est notre capitaine, notre guide. Il est là pour nous remobiliser, veiller à ce que personne ne décroche. De par son expérience et son charisme, c’est un véritable meneur. Tout le monde l’écoute et le suit. Toutefois, ce groupe à l’avantage d’être très expérimenté et il y a d’autres éléments capables d’apporter leur vécu lors de ces grands rendez-vous.

La victoire en H Cup à Dublin a-t-elle constitué un déclic ?

Remporter la H Cup a, à mon sens, plus été un soulagement qu’un déclic. La physionomie du match où nous avions longtemps été derrière au score a permis de créer une dynamique positive. Mais ce n’est pas un déclic dans le sens où le reste de notre saison a tout de même été très bon également. Désormais, il nous reste un match et nous voulons finir en apothéose.

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