Et à Gaillac, ils sont pour qui : Bernard Laporte ou Castres ?
Et à Gaillac, ils sont pour qui : Bernard Laporte ou Castres ?
Le mercredi 29 mai 2013 à 11:46 par David Demri
2 Commentaires
Publicité
Né au rugby à Gaillac, Bernard Laporte a laissé une empreinte indélébile dans la cité des vignerons. À tel point que le stade de la ville porte même son nom. Une distinction exceptionnelle pour un sportif, rarement installé au fronton d’une telle enceinte de son vivant. Pourtant, il a quitté son club de cœur dès l’âge de 20 ans pour tenter l’aventure du haut niveau à Bègles-Bordeaux avec Vincent Moscato, son compère de toujours sur le porte-bagages.
À Gaillac, dès dimanche, au lendemain de la qualification du Castres Olympique, la finale a forcément pris un tour particulier. Entre le choix du chauvinisme pour le Tarn et du cœur pour la personnalité locale du manager de Toulon, les pronostics font le grand écart. Au Bistr’Aué, le point de ralliement des amateurs de ballon ovale, place de la Libération, entre un petit noir et quelques verres de jaune, on a déjà bien défloré le sujet. Patron du bistrot, Jean-Marc Aué sait de quoi il parle. De 1994 à 2000, il a joué avec le CO en compagnie de Laurent Labit.
Tous deux ont vécu la fameuse et malheureuse finale de 1995. «J’ai beaucoup d’atomes crochus avec Bernard Laporte, un homme que je respecte. Il est venu récemment prendre un café un dimanche matin au lendemain d’un match de Toulon à Agen. Mais il n’y a aucune ambiguïté. Je suis supporter du CO. Je fais partie de l’amicale des anciens et je vais régulièrement aux matches. Christian, le frère de Bernard vient lui tous les jours au café et il est pour Toulon. On se chambre sans arrêt…»
Il en est un qui est beaucoup plus gêné aux entournures. C’est Jean-Pierre Delmas, patron de l’entreprise de meubles éponyme et personnage incontournable du Gaillacois. «Bernard doit venir à Gaillac le 6 juin pour une soirée partenaires. Je lui avais demandé d’emmener le trophée de la H Cup et le Bouclier. Mais quand j’ai su que Castres serait en finale, je lui ai envoyé un texto pour lui dire qu’on se contenterait de la coupe vu qu’on aurait déjà le Bouclier dans le Tarn.»
Ami intime du manager du RCT, avec lequel il a connu les deux titres de champion de France Crabos de Gaillac en 1982 et 1983, Jean-Pierre Delmas est aussi l’un des partenaires du CO depuis une quinzaine d’années. «Que le meilleur gagne, clame-t-il, pourvu que ce soit Gaillac…»
La Dépêche
Publicité
2 Commentaires
Ils sont bien finalement ces gens! Lol !! Que le meilleur gagne!!
Je crois plutôt que c’est Bernard qui était sur le porte-bagages !