Frédéric Michalak: « Je suis très content d’être ici »

Frédéric Michalak: « Je suis très content d’être ici »

Le vendredi 3 mai 2013 à 19:37 par David Demri

9 Commentaires

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En conférence de presse, le Toulonnais Frédéric Michalak a expliqué que les joueurs ne pensaient pas encore à la finale de H-Cup qui se déroulera le 18 mai à Dublin contre Clermont, mais qu’ils étaient focalisés sur le match contre Agen. Extrait:

« Les joueurs sont focalisés sur le match du week-end, après il y aura deux semaines pour se mettre dedans et préparer le match du mieux possible, mais bon il faut déjà être performant ce week-end pour essayer d’engranger un maximum de confiance. »

Par ailleurs, il a affirmé être heureux d’évoluer sous le maillot Toulonnais et être très satisfait de l’ambiance de l’équipe ainsi que du jeu produit. Extrait:

« Je crois que c’est un club particulier qui est à part dans l’ambiance qui règne autour du club, les supporters, il y a quelque chose d’assez spécial ici qu’il n’y a pas ailleurs. Après ça ressemble à Toulouse ou aux Sharks dans la volonté de vouloir gagner des titres, ne pas se satisfaire de ce qu’on a pu faire. Il y a une remise en question permanente et ça me fait beaucoup penser à Toulouse. Je suis venu ici pour gagner des titres, j’espère qu’on y arrivera. Après, je suis très content d’être ici, j’avais rencontré quelques joueurs avec les Barbarians et c’était à l’image de l’équipe, avec une très bonne ambiance. Il n’y a pas de noms, il n’y a pas de stars, on est là pour porter le même maillot et si on triche, il y a le public et le coach qui sont là pour nous le rappeler. On est là pour jouer au rugby sans se poser des millions de questions. Il n’y a pas vraiment d’égos dans cette équipe. »

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9 Commentaires

  1. Romainrct 3 mai 2013 at 21h- Répondre

    Ton retour va encore plus faire du bien au groupe

  2. chris83 3 mai 2013 at 21h- Répondre

    RCT : Rocky veut frapper fort source LAPROVENCE

    Demain, pour la réception d’Agen, ultime sortie de la phase régulière sans réel enjeu(*), le RCT devrait faire souffler certains cadres. En 3e ligne notamment. Mais à Toulon, quand on fait souffler un Juan Martin Fernandez Lobbe, on sort du chapeau un Rocky Elsom, 75 sélections avec l’Australie, 65 matches de Super 14 et une H Cup avec le Leinster (en 2009) au compteur. Ça vous donne une idée assez claire de ce qu’est devenu le club varois au fil des années, depuis sa remontée en Top 14, voici cinq ans.

    Alors, oui, Elsom sort de deux saisons quasiment blanches et d’une expérience avortée au Japon (au Kobe Steel Kobelco) en raison de blessures (épaule, genou) récurrentes. Cela n’a pas empêché l’équipe dirigeante du RCT, qui avait été tout près de l’engager l’an dernier avant de se rétracter à la lumière d’aptitudes physiques insuffisantes, de recruter le Wallaby, cet hiver, en qualité de joker médical du jeune Stéphane Munoz (genou).

    Le natif de Melbourne (30 ans) n’a pas non plus débarqué à Toulon en terrain conquis. Loin de là. Affichant un déficit athlétique flagrant, il a dû d’abord commencer par travailler son foncier d’arrache-pied au cours des deux derniers mois, sous la conduite des préparateurs physiques du club. « C’est un pari, ne cache pas le président Mourad Boudjellal. On savait qu’il serait encore blessé un certain temps, mais on savait aussi que l’on pourrait le récupérer pour la fin de saison. Ça nous donne un atout de plus. »

    Déjà présent à Londres, la semaine dernière, au sein d’un groupe élargi à 29 joueurs, Elsom n’avait pas disputé la demi-finale de H Cup, mais il avait pu vivre au moins un déplacement de sa nouvelle équipe de l’intérieur. Une manière de favoriser encore l’intégration du compatriote de Matt Giteau, avant la dernière étape. Celle du jeu et du terrain, demain. Enfin.

    « Toulon m’a offert l’opportunité de pouvoir rejouer au plus vite, se réjouit celui que l’on surnomme « The Rock ». À mon sens, le RCT est actuellement le club tout indiqué pour exprimer ses qualités. Tout est réuni ici pour donner le meilleur de soi-même. » Un effectif haut de gamme notamment.

    Encore que l’intéressé ne se focalise pas sur ce paramètre-là. « Aussi impressionnant soit-il, ce n’est pas l’effectif qui va me permettre de retrouver mon véritable niveau le plus rapidement possible, souligne-t-il en distillant les mots avec une infime précision. Mon but suprême, c’était avant tout de pouvoir renouer avec la compétition. Et là, justement, après de longs mois sans jouer, je me sens vraiment beaucoup mieux sur un plan physique. »

    À la veille de découvrir le Top 14, l’ancien 3e ligne des Waratahs, des Brumbies (aux côtés de Giteau) et des Irlandais du Leinster avoue ressentir une « impatience » toute naturelle. Elsom voit enfin le bout du tunnel. Celui du stade Mayol, en l’occurrence. Une enceinte qui sera pleine à craquer pour ce dernier match de la saison du RCT à la maison.

    « Je me plais énormément au RCT et à Toulon !, s’exclame-t-il. Pour l’heure, cependant, je n’ai pas pu encore véritablement me familiariser avec cette ville et la région, car depuis mon arrivée, je me suis évidemment concentré sur les séances de travail physique et de récupération. En revanche, j’ai déjà pu mesurer l’engouement populaire qui règne autour du club. Eh bien, je n’avais jamais vu des supporters aussi passionnés et aussi fervents. Je n’avais jamais vécu ça ! »

    Il le vivra au plus près, demain, dans Mayol, sur la pelouse. « J’espère être le plus performant possible sur ce match, lance-t-il, mais aussi jusqu’à la fin de cette saison. » Et ensuite ? Pour le moment, et compte tenu de son statut de joker médical, Elsom ne se projette pas forcément au-delà du présent exercice. Il n’a, d’ailleurs, aucune garantie sur son avenir toulonnais.

    Celui-ci dépendra de son niveau de compétition, ce mois-ci. S’il devient un élément de base dans le dispositif du RCT et s’il retrouve tout son tranchant et son punch, il pourrait signer un contrat sur le long terme, cet été.

    Rocky va rejouer. Il va jouer gros aussi.

    * Pour terminer 1er et ainsi éviter le vainqueur du match entre le 3e et le 6e (Toulouse-Montpellier ?) en demi-finales du Top 14, le RCT, actuellement 2e, doit battre Agen avec le bonus offensif en comptant sur un nul ou une défaite du leader Clermont face à Bordeaux.

  3. chris83 3 mai 2013 at 21h- Répondre

    « J’ai un destin qui n’était pas prévu », Mourad Boudjellal SOURCE LAPROVENCE

    Quand on l’a joint, hier, Mourad Boudjellal s’apprêtait à rejoindre le studio d’enregistrement de « Salut les Terriens », l’émission de Thierry Ardisson sur Canal + et diffusée demain. Le président du RCT faisait partie du casting d’invités au moment où « Ma mauvaise réputation », son autobiographie, sort en librairie. « À travers ce livre, je voulais montrer que mon histoire n’était pas simple, explique ce fils d’immigrés algériens qui a grandi dans un quartier modeste de Toulon avant de créer la maison d’éditions « Soleil Productions » (1989-2011) et de devenir, en 2006, président du RCT. Ma vie est d’abord un parcours social. Ce fut une vraie bagarre. J’ai un destin qui n’était pas prévu. Je me suis construit tout seul. » Une personnalité qui ne fait pas l’unanimité. Dans le rugby, en particulier. « Dans cette autobiographie, j’ai juste rappelé que j’étais différent. En tout cas, j’en avais marre que les gens me voient dans une espèce de personnage stéréotypé. Je souhaitais qu’ils comprennent que j’avais une histoire. »

    « Ma mauvaise réputation » traite aussi de sa réussite professionnelle et de son ascension avec le RCT. Les portraits qu’il brosse dans l’univers de l’Ovalie comportent parfois quelques piques (Saint-André, Camou…), « mais il n’y a jamais rien de méchant, car le but n’était pas de publier un livre à sensations uniquement pour faire le buzz ».

    « Ma mauvaise réputation », éditions de La Martinière, 18 euros.

  4. Didier 3 mai 2013 at 21h- Répondre

    et ben moi, je suis content qu’il soit content d’etre a toulon. C’est un tres bon joueur et il apporte beaucoup a l’equipe

  5. Openside 3 mai 2013 at 21h- Répondre

    Malheureusement, Michalak est encore très loin des plus grands, et pourtant il a leur génie. Il n’a pas « cadré » son talent. On sent qu’il exécute ses gestes comme il le sent, « sur le moment ». Il ne s’est pas protégé derrière une routine, derrière des automatismes. Lorsqu’il n’est pas en forme, il devient vite médiocre alors qu’il pourrait se sauver en se réfugiant derrière ses repères. Ces repères s’acquièrent par le travail. C’est pour cela que vous ne verrez jamais Wilkinson rater complètement un match, il assurera toujours le minimum syndical. La chose qui m’énerve le plus et qui est révélatrice au plus haut point de cette faiblesse est les pénalités qu’on joue en touche. Il rate très souvent la touche par un mauvais positionnement de son corps, il l’incline au lieu de botter droit comme le fait Wilkinson pour éviter les risques. Un Michalak avec cette rigueur aurait été le meilleur joueur du monde.

  6. Georges 3 mai 2013 at 22h- Répondre

    😉 💡 ….merci ..@ CHRIS 83….toujours aussi précieux dans la recherche de la com…bibliothécaire de talent….

  7. MaxiBordel 3 mai 2013 at 22h- Répondre

    Michalak le Brennus il connaît il va nous le récupérer

  8. chris83 3 mai 2013 at 22h- Répondre

    Georges:
    ….merci ..@ CHRIS 83….toujours aussi précieux dans la recherche de la com…bibliothécaire de talent….

    salut et merci GEORGES
    bonnes mousses pour demain

  9. chris83 3 mai 2013 at 23h- Répondre