Bakkies Botha se confie avant d’affronter les Saracens
Bakkies Botha se confie avant d’affronter les Saracens
Le vendredi 26 avril 2013 à 17:36 par David Demri
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Interrogé sur l’équipe des Saracens, Bakkies Botha estime qu’il s’agit de la meilleure équipe du championnat d’Angleterre. Extrait:
« Ce club a su créer un environnement atypique. Ces joueurs sont entrés dans une autre dimension, depuis qu’ils sont arrivés en Angleterre. Les Saracens sont à mon sens la meilleure équipe d’Angleterre. Les Sarries s’appuient avant tout sur une excellente conquête: leur mêlée est puissante, l’alignement très aérien. Leur capitaine, Steve Borthwick a récemment passé une semaine avec Victor Matfield à Prétoria afin d’étudier le système de jeu des Bulls. »
Adepte de la chasse, Bakkies Botha avoue ne pas avoir vérifié la rumeur affirmant que Carl Hayman tue les sangliers au couteau. Extrait:
« J’avais aussi entendu cette histoire peu avant mon arrivée ici. Mais je ne l’ai pas encore vérifiée de mes propres yeux ! J’aime les animaux. C’est pour cette raison que Dieu m’a fait naître en Afrique du Sud, au pays du bush. »
De nombreux médias affirment que Toulon est une équipe de milliardaire. Bakkies Botha, lui, avoue être agacé par ces dires. Extrait:
« On a donné tort à tout le monde. Toulon n’est pas une maison de retraite ! Notre parcours plaide en notre faveur : finale de Top 14 l’an passé, demi-finale de H-Cup cette année… »
Rarement sanctionné depuis son arrivée dans le Top 14, Bakkies Botha revient sur son seul carton jaune reçu contre Toulouse. Extrait:
« En dix-huit mois à Toulon, je n’ai pourtant reçu qu’un carton jaune ! C’était contre Toulouse et, ce soir-là, l’arbitre n’avait aucune preuve contre moi. Servat m’avait emmené au sol, fait saigner les yeux. Census Johnston m’avait quant à lui frappé par derrière. Ça fait partie du jeu. C’est le sport. Mais finalement, qui est le mauvais garçons ? Bakkies Botha, comme toujours. Mais qu’ai-je fait? Montrez-moi les images ! J’ai frappé quelqu’un avec le genou ? Mordu un adversaire ? On n’envoie pas quelqu’un au tribunal sans raison ! Cet acharnement me fatigue. A mes débuts, j’ai voulu prouver que j’étais à la hauteur et j’ai parfois dépassé les limites. Mais ça, c’était il y a dix ans.«
Propos recueillis par Midi Olympique.
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