Blessé au genou lors du match contre le Stade-Français à Lille, le talonneur Jean-Charles Orioli va faire son retour à l’occasion de la demi-finale Européenne contre les Saracens, ce dimanche après-midi à Twickenham.

Dans un entretien accordé à La Provence, il revient sur sa blessure et affirme qu’il pensait que sa saison était terminée. Extrait:

« De retour de Lille, j’ai pensé que ma saison était finie et que j’allais manquer le plus beau. Or, les résultats de l’IRM m’ont rassuré, Ma guérison a finalement évolué assez vite. Plus vite que prévu même. Physiquement, je suis de nouveau à 100 %. D’ailleurs, j’aurais presque pu jouer le week-end dernier ! C’est un pur bonheur. J’ai déjà raté de gros rendez-vous comme le quart face à Leicester, puis le match devant Clermont au Vélodrome (26-26). C’était frustrant. Cette fois, j’y suis !

Présent dans le groupe qui défiera les Saracens, Jean-Charles Orioli pénétrera pour la première fois de sa carrière dans l’enceinte Anglaise. Il exprime sa joie de découvrir ce stade, qui est pour lui, la maison du rugby. Extrait:

Personnellement, je n’ai jamais encore pénétré dans cette enceinte magique à l’occasion d’un match. Même pas en tant que spectateur. Ça va être quelque chose d’énorme ! C’est le temple du rugby ! À travers la planète, tout le monde connaît Twickenham, c’est le stade de rugby par excellence. S’il y en a un que l’on doit choisir dans une carrière, une vie, c’est bien celui-ci, en raison de son illustre passé. Vous imaginez tous les matches mémorables que ce lieu a pu abriter ! Attention, dans ma liste des stades de légende, je place Mayol en premier, bien sûr !«