Dans les colonnes de Var-matin, le trois-quarts centre Toulonnais Geoffroy Messina évoque sa fin de saison avec le RCT. L’ancien Parisien va quitter Toulon dès la fin de saison afin de s’installer rapidement à Grenoble, son prochain club. En attendant, il souhaite vivre à 100% ses derniers instants sous le maillot Rouge et Noir et espère que l’équipe arrivera à décrocher le bouclier. Extrait:

« Il me reste un mois et demi à passer ici. Je vais croquer tout ce qui se présente à pleines dents. J’espère qu’on me donnera le plus possible. Il y a trois publics vraiment particuliers en France: Clermont, Bayonne et Toulon. Mayol avec cette ferveur, cette traversée au milieu des supporters, il n’y a qu’ici qu’on le vit. Ces moments là resteront gravés à jamais. J’en ai souvent les larmes aux yeux. Tous ces gens qui vous encouragent, vous tapent sur l’épaule, c’est trop bien, même s’il faut être solide. Ces moments-là, c’est sûr, me manqueront. »

Bien que très peu utilisé cette saison, Geoffroy Messina pense avoir progressé aux côtés des grands joueurs présents au RCT. Extrait:

« J’ai progressé dans ma gestuelle mais aussi mentalement, surtout dans les moments difficiles qui font partie de la vie d’un pro. Je me suis endurci. Mais je profite de tous les instants, je m’imprègne actuellement de l’approche des leaders. J’ai toujours été un soldat mais je me prépare à toutes éventualités. Au vue des résultats, le staff ne s’est pas trompé. J’espère qu’on va aller au bout. Ce serait mérité en tout cas. Ces phases finales, c’est énorme, c’est magique ! Ce que tu vis en soulevant le bouclier, c’est le plus beau souvenir pour un joueur. Si on parvient à le ramener ici, ce serait puissance 1000. J’ai vu des images de 87 et 92, ça donne le frisson. Si on est sacré champion de France, je serai un tout petit peu. En revanche, pour la H-Cup, je n’ai pas fait une feuille, je ne pourrais pas m’attribuer une partie du titre. Un sparring partner n’est jamais champion du monde. »