Au cours d’un entretien accordé au Midi Olympique, Joe Rokocoko explique avoir hâte d’affronter Toulon et toutes ses stars.

« J’ai hâte d’y être. J’ai toujours joué au rugby pour affronter les meilleurs et vivre de grandes émotions. Neema Tialata, qui est suspendu, est très déçu de ne pouvoir jouer cette rencontre. Cette semaine, j’ai dit à certains de mes jeunes partenaires qu’ils n’avaient rien à craindre de cette rencontre face au RCT. Mathématiquement, nous n’avons plus aucune raison de stresser. Ce match peut nous servir de rampe de lancement pour la saison prochaine. Il constitue également une possibilité aux jeunes de pouvoir se montrer. Je les encourage donc à jouer sans le frein à main. Même si notre stade est plus petit qu’à Anoeta, j’aurai préféré que ce match se déroule à Jean-Dauger. Les tribunes sont plus proches du terrain. Nos supporters font tellement de bruit que parfois j’ai l’impression qu’ils sont justes à côté de moi. Cela me donne des ailes. »

L’ailier Néo-Zélandais affirme ne pas regretter de ne pas avoir signé à Toulon en 2010. 

« Si j’avais dit oui à Toulon il y a trois ans, je me serais retrouvé noyé au milieu des stars. Du coup, j’aurais peut-être eu tendance à moins travailler car, à mes côtés, il y aurait eu des joueurs de classes mondiales capable de faire aussi bien que moi si ce n’est mieux. Je préférais être dans une équipe ou je pouvais apporter une réelle plus-value et montrer l’exemple à mes coéquipiers. Signer à Bayonne, c’était pour moi l’assurance de ne pas pouvoir me reposer sur mes lauriers et être obligé de travailler dur.