Interrogé par Var Matin, Bernard Laporte revient sur la débâcle à Bordeaux et évoque la métamorphose des joueurs contre Montpellier et l’avenir.

La correction à Bordeaux (41-0) : 

« A Bordeaux, j’étais en colère car quelques joueurs ont failli. Certains ne sont pas descendus du car et n’avaient pas envie de se battre. Quand quatre ou cinq joueurs font défaut, tu n’as plus d’équipe. Après, on sait tous qu’il n’est pas possible d’être en forme durant dix longs mois. Les joueurs ont peut-être été victime d’une certaine lassitude. Et comme je l’ai déjà dit : c’est dans ces moments difficiles que le métier de manager est encore plus passionnant. Dans le climat qui a été qualifié de pesant, les solutions viennent de l’intérieur et non de l’extérieur. »

La révolte face à Montpellier (51-6) : 

« Les joueurs ont su remettre le bleu de chauffe. On a retrouvé une défense en se montrant bon dans les duels, solide aux plaquages et agressif sur les rucks. Et ont le sait depuis toujours qu’au rugby, sans défense il n’y a pas d’attaque. Des essais en première main ça existe une fois sur dix. Tout les autres, ils viennent des turnovers. Samedi dernier, Montpellier a été débordé de la même façon que nous à Bordeaux. A la différence près que nous avons marqué des essais construits après de longs temps de jeu contrairement aux Bordelais. De plus, des garçons ont su saisir leur chance. Des joueurs comme Lapeyre ou Durand se repositionnent. Maintenant, il faut que ces  gars-là réitèrent leurs bonnes performances. »

L’avenir : 

« On y verra plus clair après les réceptions de Toulouse et Clermont. Si tout se passe bien, on pourra peut-être gérer. Aujourd’hui, on est en tête mais il reste huit matchs à commencer par celui à Castres , une équipe bien positionnée dans les quatre. Ils sont costauds et difficile à manoeuvrer. »