Quatre jours pour un exploit
Quatre jours pour un exploit
Le samedi 9 février 2013 à 10:41 par David Demri
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Cette fois, il n’y a pas eu de mise au vert. Juste une semaine classique : retour sur le match précédent, travail physique et technique individuelle lundi ; conquête, jeu de lignes et défense collective avec forces de l’adversaire mardi ; conquête, lancement et stratégie de jeu et offensive jeudi, et enfin mise en place hier. De la triste défaite face au Racing (15-22) à la réception cet après-midi (15 heures) du leader toulonnais dans un stade Chaban-Delmas bondé, l’Union Bordeaux-Bègles a tenté de trouver le chemin pour rebondir. « On s’est donné toutes les chances pour que ça soit différent, disait jeudi le manager Raphaël Ibanez. On est dans la difficulté. Mais on a la possibilité de s’évaluer face à une grande équipe. C’est excitant et motivant ». Et l’occasion de se libérer, avec gros à gagner.
1 : Vacances et débriefing
Au soir du Racing-Métro, les joueurs sont partis en vacances pour une des deux semaines réglementaires communes à tout l’effectif à déterminer en début de saison. Certains étrangers en ont profité pour rentrer au pays, d’autres joueurs pour s’aérer ou se poser. « Je l’ai vécu comme une obligation, un respect du protocole, reconnaissait Raphaël Ibanez. Les joueurs se sont régénérés mais j’avais peur que l’on n’ait pas cette continuité dans l’entraînement. Mais les séances ont été de qualité ». Avec une montée en puissance, d’un « début de semaine plein de bonne volonté mais avec du doute » (Vincent Etcheto) à une fin très déterminée.
À leur retour de congés, les joueurs ont eu le droit à un débriefing de la réception du Racing sous la houlette de Vincent Etcheto, en charge du plan de jeu en concertation et sous l’aval de Raphaël Ibanez. « Le premier constat que j’ai fait est qu’on n’a pas été pas assez agressif. Avec le manque de confiance, on se contente d’être en position. Je le leur ai dit : « Il nous reste quatre mois ensemble, on vit bien, il faut qu’on se lave la tête, qu’on reprenne du plaisir. Mais cela va passer par de la souffrance, de la violence dans le sens positif. » ».
Le manager, lui, est intervenu sur des discussions individuelles. Notamment sur le jeu au pied : « Contre le Racing, il a été insignifiant. Cette saison, il y a eu des bons moments dans ce secteur et d’autres médiocres. Il n’y a pas de secret : c’est du travail, de la répétition, de l’exigence ».
2 : Réunion et stratégie
Mardi, président et staff ont souhaité se réunir avec le capitaine Matthew Clarkin et les leaders pour lancer la fin de saison. « Dieu sait qu’on l’a fait depuis le début, mais la défaite contre le Racing a permis de se remettre une nouvelle fois en question, pointe Raphaël Ibanez. Les joueurs se sont réunis entre eux. Nous, on a cherché à trouver plus de solutions offensives, avec la volonté de les inciter aussi à prendre plus de risques offensifs ».
L’autre mot d’ordre a été de rester déterminé mais de s’affranchir de la pression : l’équipe, qui s’est forgée sur l’enthousiasme et sa joie de vivre, a son destin en mains.
Le travail spécifique du match – notamment avec l’aide de certains espoirs se transformant jeudi en Toulonnais pour la touche – a lui été traditionnel, avec un accent mis sur la conquête, les rucks (lire ci-contre) et une volonté générale : attaquer Toulon sur chaque ballon dynamique. Et, alors que la pluie est annoncée, mieux préparer le jeu au pied.
3 : Karting, dîner et banderole
Ludovic Loustau, le préparateur physique, a fait trembler certains en annonçant une sortie commando. Non : après les deux séances d’entraînements de mardi, le staff a emmené l’ensemble des joueurs au karting et au bowling de Bordeaux-Lac, suivi d’un dîner commun en ville. Pas pour trouver un moyen d’aller plus vite que l’ailier du RCT David Smith ou travailler le jeu au pied, mais « parce qu’on est heureux de se retrouver », dit Vincent Etcheto. Et (presque) sans parler rugby. « Avec les familles, il n’y a pas souvent de possibilités pour être vraiment tous réunis ainsi. Ça a été un très bon moment », dit le deuxième ligne Cameron Treloar. « Cette saison va aussi se jouer affectif, avance Raphaël Ibanez. Tous les instants ensemble sont bienvenus ».
Jeudi, en début d’entraînement, les Burdigalais – club de supporteurs – sont, eux, venus poser une banderole sur la balustrade. « Faites-nous rêver, on croit en vous ». Eux et leurs joueurs ont désormais rendez-vous cet après-midi.
Sud Ouest
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Comments are closed.
Quelle honte
une 1er mi temps!!!!!! pas digne d etre en course au bouclier de brennus !!! c chaque fois pareille nous sommes entrain d accusé une grosse fatigue grave grave pour la suite la ya pas d excuse il etait au repos pendant 10jours !!!!!!!!!! donc pour moi nous n avons pas la grande equipe ke tout le monde crois !!!!ont verra ca en 2 er mi temps !!!!
on prend cher !! pauvre de nous !!!
extremement déçu on se fait marcher dessus pas digne d'un leader de top 14 on va voir si on a des couilles pour revenir au score ou viser le bonnus def car perso j'ai failli casser ma veranda a les voir jouer comme ça et pitié virer moi ce wulf
vite,vite que ça se termine sinon ça va faire un score comme contre SALES mais en sens contraire MDR !!!
MATT & GABY revenaient pour jouer les doublons ça fera faire des économies à MOURAD
34-0 c honteux!!!! c scandaleux!!!!!! une honte !!!! ont se fait rediculisé!!! jui degouté!!!!!
C'EST DES CONNARDS !! AZAM dégage !!!
ll jouait à quel poste Azam, cet après-midi ?
conseiller technique !!! et ses conseils ne valent pas 1 rouble
quelle lecon de rugby 41-0!!!!!!!! et grand bravo a begles merci messieus de votre envie merci merci et bravo!!!! quand a nous revoir notre rugby a fond c vraiment une grosse defaite et ca sera pas la derniere si ont continu a jouer ainsi degouté vraiment quel gachis.
plier en 4 BERNIE t'as plus d'excuses à nous faire avaler !!
oh la mauvaise blague qu'ils nous ont faite… jsuis dégoûté?
Moi je ne suis pas dégoûté, c’est bien fait pour leur gueule !
Il ne faut pas exagérer non plus, on en prend moins que Bayonne à Mayol !!! :$