Michalak accompagné de ses coéquipiers pour affronter les Gallois

Michalak accompagné de ses coéquipiers pour affronter les Gallois

Le jeudi 7 février 2013 à 14:27 par David Demri

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Associé à Mermoz et Bastareaud, l’ouvreur des Bleus, Frédéric Michalak, apprécie d’affronter les Gallois aux côtés de ses coéquipiers du RCT.

C’est presque une révolution en équipe de France. Trois Toulousains dans le pack (Maestri, Dusautoir, Picamoles), mais surtout trois Toulonnais derrière (Michalak, Mermoz, Bastareaud). Alors qu’historiquement, le Stade Toulousain est réputé pour son jeu d’attaque et le RC Toulon pour son jeu d’avants. «Jeu de mains, jeu de… (il hésite) Toulonnais, c’est ça ?» Et Frédéric Michalak se met à rire, conscient d’être iconoclaste. Qui aurait pu dire, en effet, il y a un ans de cela que l’enfant-chéri d’Ernest Wallon, le stade fétiche des Toulousains, évoquerait d’un trait d’humour la titularisation du milieu de terrain toulonnais comme une garantie de jeu à la main ?

Une pensée pour Fritz

«Ce choix des sélectionneurs, c’est bien pour le club», lâche l’ouvreur varois des Bleus. Avant d’ajouter immédiatement un bémol à la clé : «Là, à Marcoussis, nous sommes en équipe de France ; nous sommes dans d’autres dispositions d’esprit,» à savoir qu’il n’est pas question d’épiloguer sur le poids du RCT, sans mauvais jeu de mots, dans l’attaque du XV de France, même si Mathieu Bastareaud entre enfin en lice comme titulaire face au pays de Galles, samedi. Parce que Frédéric Michalak a gardé des attaches fortes à Toulouse, à commencer par Florian Fritz. Et «Fred» d’avouer sa «déception pour Florian, que je connais bien aussi… Mais ce sont des choix d’entraîneurs,», repète-il.

Plus le droit à l’erreur

Critiqué, assez durement, pour n’avoir pas su alterner le jeu à la main et au pied, dimanche dernier à Rome (défaite 23-18), Frédéric Michalak, qui marche à l’affectif, a été tout particulièrement touché par la marque de confiance du sélectionneur Philippe Saint-André. «Il nous fait confiance, c’est vrai mais comme il nous l’a dit : une fois, pas deux… » Maintenant, «Fred» ne rit plus au moment de lâcher : «Nous avons saisi le discours du staff, qui est de combattre». Ca tombe bien, en plus d’être un pur talent, Frédéric Michalak est aussi un battant.

Source: lequipe.fr

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