Clarkin évoque le gros match à venir contre le RCT

Clarkin évoque le gros match à venir contre le RCT

Le jeudi 7 février 2013 à 12:55 par David Demri

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Le capitaine de l’UBB appelle les siens à ne pas se laisser dominer par la peur. Et à être ambitieux.

Quels ont été les mots lundi, au retour de la semaine de vacances ?

Matthew Clarkin: On a commencé par du physique le matin donc il n’y en a pas eu trop (sourire) ! Mais il y a des silences et des regards qui suffisent. On a pris un nouveau coup face au Racing où la victoire nous a encore échappé sur des détails, mais on passe à autre chose. Et quelque part, jouer la meilleure équipe du championnat, ça tombe bien. Malgré notre saison décevante jusqu’à maintenant, ça reste un événement. On se doit de répondre présent en espérant que le public le fera aussi. Chaque fois que l’on a joué une grosse équipe, on a réussi une grosse performance. J’espère que ce sera le cas et qu’elle nous rapportera cette fois les points qu’il faut.

On oublie tout le reste pour préparer un tel match ?

Je crois qu’il le faut. Ce n’est pas un match de la peur. Si on joue pour ne pas perdre, on va prendre une raclée. On doit retrouver notre ambition car contre Toulon, ce n’est pas en faisant seulement des chandelles et des ballons portés que l’on peut espérer. On a tout à gagner samedi, et même au-delà. On se l’est dit : le pire qui peut nous arriver, c’est de descendre et ce n’est pas la fin du monde. Ce serait dommage mais on ferait tout ce qu’on peut derrière pour remonter. En revanche, on a l’envie et les moyens de rester. Alors quitte à tomber, il faut qu’on le fasse en jouant, sans regret, fidèle à notre marque de fabrique. Le pire serait de descendre en étant petit bras, je ne le digérerai pas. On s’est mis tous d’accord et j’espère qu’on va voir les premiers pas. On se l’est répété plusieurs fois cette année mais c’est dur sans confiance. Si on avait battu Toulouse, ça nous aurait peut-être lancés. On a fait beaucoup de progrès sur les bases, on sait qu’on va avoir des ballons en conquête et maintenant, il faut que dans le jeu, on retrouve cette envie d’aller derrière la ligne.

L’important sera de sortir du bloc de cinq matchs à venir au moins à égalité avec Agen. Vous vous êtes fixé un objectif chiffré ?

On ne se projette pas. Je ne sais même pas ce qu’on fait la semaine prochaine. Il y a juste Toulon : ce qui se passera samedi peut tout changer pour le match suivant. Si on veut que ce soit une finale, il faut qu’on aborde la venue d’Agen (2 mars, NDLR) avec un peu d’avance.

Vous avez regardé le calendrier du SUA ?

J’ai assez d’autres choses à m’occuper ! On verra plus tard. Faisons en sorte qu’on aille bien et ne perdons pas de l’énergie sur des choses qu’on ne maîtrise pas.

Sur le plan personnel, avec les blessures et le calendrier tronçonné, vous n’avez pas pu enchaîner les matchs. Ça manque ?

J’ai surtout envie d’enchaîner les rencontres positives, de voir mon équipe retrouver le goût de la victoire. Oui, on est payé, c’est notre métier, mais je ne vis que pour une chose : gagner des gros matchs, partager ces moments forts avec les autres. Le groupe vit bien mais c’est cette sensation qui nous manque. C’est dur mais on va tout faire pour aller la chercher. J’ai eu des passages assez difficiles à Montauban dans un contexte différent, mais en 10 ans en France, là-bas et ici, j’ai été très gâté. La période actuelle, j’en assume ma part de responsabilité : on n’est pas capitaine que dans le bonheur. C’est compliqué car il faut se concentrer sur ses performances personnelles et chercher pour que le groupe réagisse. Mais je ne lâcherai pas.

Source: sudouest.fr

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