Explication des tests de masse grasse à Toulon

Explication des tests de masse grasse à Toulon

Le jeudi 25 octobre 2012 à 13:10 par David Demri

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En ce début de semaine, les joueurs Toulonnais ont passé des tests de masse grasse afin de vérifier leur forme physique.

Dans les colonnes de Var-matin, Olivier Gavarry, maître de conférence en physiologie et enseignant chercheur a tenu à expliquer l’importance de ces tests. Extrait:

« Pour ceux qui ont un peu de surplus, ils sont automatiquement moins performants physiquement sur le terrain. Car la masse grasse ne produit pas d’énergie. Même sur un cours déplacement on constate une perte de réactivité. Sur un match, c’est comme s’ils portaient un petit sac à dos de deux à trois kilos pendant 80 minutes. »

Il est d’ailleurs mentionné que, lors de la reprise de l’entraînement en juillet, Pierrick Gunther et Matt Giteau obtenaient les meilleurs résultats avec respectivement 11,3% et 11,1% de masse graisse seulement.

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  1. pas fan de masse gra 25 octobre 2012 at 14h

    Tous les résultats seront ils communiqués?

  2. brunod'ollioule 25 octobre 2012 at 14h

    et comment cela a évolué chez chacun de ceux qui ont passé le test de juillet !

  3. Cyril 25 octobre 2012 at 14h

    Sinon quelqu'un aurait une idée du groupe pour bayonne? avez-vous vu quelque chose à l'entrainement??

  4. PatCracker 25 octobre 2012 at 16h

    Effectivement tout kg de poids superflu influe sur la performance, ainsi en course à pied, on a mesuré qu'un seul kilo de bonne cellulite, intervient lorsqu'on est en "résistance" qui est là vitesse au seuil (limite aérobie/anaérobie) oû on transforme les sucres plus oxygène en acide lactique pour une perte de vitesse de 6 secondes par kilomètre couru.

    Par contre en endurance, qui est la filière cardiaque aérobie, là on brûle les graisses du corps, et on économise ainsi les sucres du corps (ceux qui se transforment en acide lactique et font épuiser rapidement le sportif), voir pour un marathon des gars qui perdent de 1 à même 2kg de graisse, ceci en plus de l'eau (sueur) tout comme sur une course de 100km jusqu'à 3 et même 4 kg de cette graisse accumulée partout dans le corps.

    Les grands sportifs qui savent gérer les différentes filières cardiaques sont ceux qui sont les plus secs, ils n'ont pas besoin de produits pour arriver à fondre, tout comme des éléments naturels leur serviront à récupérer pas besoin de cures de poudres spéciales achetées sur le web et venant de n'importe oû.

    Donc, j'avais lu il y a peu sur ce forum, que les gars en surpoids feraient du cardio ??? Au contraire, ce n'est pas faire monter le rythme cardiaque qui fait fondre mais bien la durée en endurance que je représenterai ainsi = Tant qu'on est capable de tenir une conversation tout en courant, là on est facile car dans une gamme à rythme cardiaque d'endurance et c'est cela qui fera maigrir et non pas les sprints effrénés répétés jusqu'à l'épuisement.

    Etant passé du sprint long 400m (à 22 ans recordman de côte d'Azur avec le TEC en 1969) au courses longues telles le 100 km (pour mes 50 balais), je peux évoquer ces réactions physiques là ayant un vécu plus important dans cette gamme de tests physiques qu'un autre.

  5. starlette 25 octobre 2012 at 18h

    PatCracker,tu vois!!!…toi qui posais la question sur un autre article,tu vas, sans aucun doute, être verdi pour ton commentaire ci dessus

  6. Georges 25 octobre 2012 at 18h

    ..@ Patcracker…moi aussi..je te verdis..because..plus vieux que toi…moi aussi j'ai fait de la course à pied et du marathon dans ma prime jeunesse….entre autre Ovalie….mais j'ai appris quelque chose aujourd'hui… que j'ignorais….qu'on pouvait maigrir…en tenant une conversation…. en courant…" on peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de…conversation !! "…Platon…

  7. Oze 25 octobre 2012 at 18h

    Je serais curieux de voir les résultats de certains (Bas……. notamment)

  8. starlette 25 octobre 2012 at 20h

    chiocci,ivaldi,bruno,jenkins,basta et steffon armitage doivent être en dessus …je pense…mais pas tant que ça!

  9. Seb' 25 octobre 2012 at 22h

    Basta est peut-être en dessus, mais en attendant, il destronche tout ce qui bouge. Donc, j'm'en fous un peu .

  10. PatCracker 25 octobre 2012 at 23h

    Si vous croisez un groupe de marathoniens de haut niveau en entraînement vous penserez qu'ils ne font que tchatcher, et c'est fait pour, juste pour savoir s'ils sont à la bonne cadence d'endurance active.

    Quand à nous du temps oû on jouait au rugby, on avait besoin d'explosivité, donc intérêt à travailler dans des gammes de fréquence cardiaque haute au dessus du seuil aérobie/anaérobie, pour justement être proche de la possibilité maximum au moment de l'éventuel débordement ou accélération. Tout comme le moindre déplacement pour se replacer se fera à allure proche d'une moyenne valable pour ne pas se bouffer ni non plus trainer en route.

    On a évoqué ce que je vais évoqué et qui suit il y a peu de temps après le match à Mont de Marsan, rappelez vous dans les années 50/60 l'époque Boniface, oû les avants marchaient la plupart du temps allant du point A la mêlée au point B la touche, pendant que les 3/4 et 3èmes lignes étaient seuls à tenir les diverses accélérations. Maintenant les 5 joueurs de tête de mêlée sont des sportifs complets qui d'ailleurs ne dégueulent plus la daube raviolis prise avant le match au sortir d'une mêlée. Le morphotype du joueur de rugby a changé, tout comme les techniques d'entraînement et la connaissance des réactions physiques qui ont été adaptées au rugby et à la course.

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